Par la Rédaction
9 sept. 2020
Les commentaires vont bon train à Abidjan depuis que le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a été reçu à Paris par son homologue français Emmanuel Macron.
Cette rencontre qui a eu lieu le 4 septembre au palais de l'Elysée, a laissé un goût amer aux opposants ivoiriens. Ils avaient multiplié les appels au président français, en lui rappelant le message de félicitations qu'il avait adressé à son homologue ivoirien Alassane Ouattara. A l'époque, ce dernier venait d'annoncer solennellement qu'il renonçait à briguer un troisième mandat. Mais il a changé d'avis au mois d'août après la mort de son dauphin désigné.
"Le silence assourdissant de la France serait incompréhensible et vaudrait complicité", avait écrit dans une lettre ouverte l'opposant Guillaume Soro, ancien allié du président ivoirien qui espère lui succéder à la tête de l'Etat.
Un autre opposant et candidat à la présidentielle du 31 octobre, Pascal Affi N'guessan, avait exhorté le président Emmanuel Macron à sortir du silence et à "ne pas cautionner le coup de force institutionnel" perpétré, selon lui, par Alassane Ouattara. A l'époque, avait-il rappelé au chef de l'Etat français, "vous aviez chaudement salué la décision historique d'un homme de parole et d'honneur", qui annonçait aux Ivoiriens qu'il renonçait à briguer un (...)