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États-Unis: évincée de la hiérarchie républicaine, Liz Cheney veut mener la fronde anti-Trump

L’élue du Wyoming paye le prix de ses convictions. Liz Cheney n’a cessé de dénoncer les mensonges de Donald Trump sur le prétendu vol de l’élection présidentielle de novembre dernier. Conséquence, les élus de son parti, soucieux de préserver un électorat fidèle à l’ex-président l’ont limogé ce matin de ses fonctions.



Liz Cheney entend désormais prendre la tête de la fronde anti-Trump au sein du parti républicain et elle l’a clairement fait savoir. « Je ferai tout ce que je peux pour garantir que l’ancien président ne s’approche plus jamais du bureau ovale », a-t-elle déclaré à l’issue du vote qui l’a démis de ses fonctions.


Liz Cheney a une nouvelle fois fustigé les mensonges de Donald Trump, expliqué que l’attitude de l’ancien locataire de la Maison Blanche était dangereuse, qu’il avait manqué de respect à la Constitution, et qu’il était indispensable que le parti républicain reste fidèle à ses principes et à la vérité.


Mais les élus républicains ont fait un autre calcul : ils misent sur la popularité de Donald Trump pour reconquérir la majorité au Congrès en novembre 2022. Celui-ci continue de tirer les ficelles depuis sa résidence de Floride.


C’est une de ses admiratrices qui devrait succéder à Liz Cheney. Elise Stefanik a envoyé ce matin une lettre aux représentants républicains pour leur faire part de sa candidature. Autrefois considérée comme une élue progressiste, elle s’est complètement rangée sous la bannière de l’ex-président. Un vote devrait confirmer vendredi sa nomination au poste qu’occupait Liz Cheney.



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