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Accusé de plagiat et jeté à l’eau chaude des réseaux sociaux, Maurice Kamto décoche un soutien

L’écrivain Nkul Beti vole au secours de Maurice Kamto

Accusé de plagiat pour son nouvel ouvrage "Sous la cendre les étoiles", le romancier camerounais indique qu’il n’y a « aucun plagiat à signaler »!


L’universitaire Maurice Kamto vient de publier un ouvrage sous le titre "Sous la cendre les étoiles". A peine présenté sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes ont pris la parole pour dénoncer un plagiat du titre "Les étoiles sous la cendre" de Marie-José Pascal.


Réagissant à cette actualité, l’auteur de « un chapelet » indique que Maurice Kamto n’a pas plagié. « Je suis apolitique. Mais, il y a un débat exaspérant autour du titre de l'ouvrage de Maurice Kamto qui ne cesse d'alimenter les "cybers-débats". On reproche à Kamto d'avoir plagié le titre "Les étoiles sous la cendre" de Marie-José Pascal en donnant le titre suivant à son ouvrage:" Sous la cendre les étoiles".


Je crois qu'il est temps qu'on arrête de prendre la divergence d'opinions comme un moyen pour jeter l'opprobre et discréditer l'alter-ego. On est en plein dans un culte tacite de la haine atomisée et de l'aigreur sans balise », affirme-t-il. Nkul Beti explique que « Si on considère que cette proximité entre les titres est du plagiat, alors Claire Belmas et Robert Belmas auteurs de "Sous le Soleil de cendres" et Evelyne Mpoundi auteur de "Sous la cendre le feu" sont des "plagieurs" incurable.


On devrait même envoyer leurs œuvres au pilon! J'irai même plus loin en citant E. Kant qui a écrit Critique de la raison pure et Achille Mbembe qui a écrit, bien après lui, Critique de la raison nègre. Rashel Malongo aussi, plus récemment, a écrit L'ambitieuse et Patrick Poivre L'ambitieux bien avant elle. Les populistes et les profanes, animateurs de débats non-constructifs du dimanche, parleront de plagiat ».


Pour l’écrivain Camerounais, « il n'y a pas plagiat. Nous devons savoir que le titre est la chose la moins originale d'un livre. On peut reprendre le même titre d'un ouvrage publié bien avant notre ouvrage, sans problème. On parle de plagiat après une évaluation intertextuelle (similitudes directes entre le contenu des ouvrages). Je crois que c'est l'exercice qui doit être fait avant de poursuivre ce débat déchirant et énervant. Autrement, parler de plagier dans ce cas, c'est révéler notre inculture et notre paresse.


Qui sont là des marqueurs qui dévoilent très tournure d'esprit masochiste du "mauvais lecteur" qui s'engage à parler d'un livre ou d'une production intellectuelle en se contentant de sa première de couverture( le titre donc) et de sa quatrième de couverture( le résumé ou un extrait) », conclut-il.

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