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Affaire Paul Chouta : Calixthe BEYALA répond à Maurice Kamto

Au cours de sa conférence de presse, puis de son meeting donné à Paris, le président du MRC a à plusieurs reprises demander la libération du journaliste Paul Chouta. Maurice Kamto l’assimile aux autres prisonniers politiques du MRC encore incarcérés dans les cellules de la prison centrale de Nkondengui.

Calixthe BEYALA dénonce dans sa réponse, l’empathie sélective du leader du MRC. Pour elle, Maurice Kamto a vu faire « son petit protégé » durant des mois et des mois sans rien dire. Elle pose des questions au patron du MRC, à savoir « où étiez-vous quand votre petit protégé m'insultait, appelait à me violer ? Où étiez-vous lorsque pendant un an, il n'a eu de cesse que de me calomnier ? Je n'ai pas entendu votre voix de président de quelque chose le ramener à l'ordre, lui dire que ce qu'il faisait n'était pas dans les normes. »


En l’assimilant à un prisonnier politique, le MRC induit qu’il y aurait une machine politique derrière la plainte déposée par Calixthe BEYALA. Ce que cette dernière dément. Elle s’en défend d’ailleurs « je vous dis en vérité, j'ai porté plainte, toute seule comme la grande Dame que je suis ! J'ai déposé ma plainte seule, sans être accompagnée d'un quelconque avocat et j'ai laissé la justice suivre son cours, sans jamais l'entraver d'une quelconque façon. Les reports sont dus aux turpitudes de vos propres avocats. (…) Non, Monsieur, aucun politique ne m'a aidée. De la même façon qu'un jour, seule, j'ai obtenu la condamnation de la France en France pour non représentation des minorités, j'ai obtenu au Cameroun que votre protégé réponde de ses crimes devant les tribunaux... D'ailleurs, vous le savez aussi bien que moi que certains de ceux que vous accusez de m'avoir aidée, sont ceux-là qui le payaient pour me calomnier »



Dans la suite de ses propos, l’écrivaine franco-camerounaise s’en prend frontalement à Maurice KAMTO. Pour elle, il est incapable de diriger un pays comme le Cameroun. Car dit-elle « un homme à la hauteur d'un dirigeant commencerait par condamner les injures, diffamations, insultes et calomnies à l'endroit d'une femme avant de parler d'autres choses.  (…) vous avez une excellente stratégie, car tous les opposants qui perdent les élections en Afrique, s'en viennent faire un meeting à Paris, ça marche toujours et très bien. » De toute évidence, Calixthe BEYALA n’est pas du tout contente de la position partiale de Maurice KAMTO. Seulement il reste que Paul Chouta est à plus de huit mois d’incarcération pour un délit dont la peine maximale est de sept mois de prison. Ce qui laisse planer des doutes sur la qualité de la justice dont parle l’écrivaine.


 


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