Au Soudan, une loi pour mettre fin aux mutilations génitales féminines
Des actes comme l'excision pourront bientôt être passibles de trois ans de prison au Soudan. Un progrès salué dans un pays où 87% des femmes entre 14 et 49 ans ont subi des mutilations génitales.

Toute personne pratiquant des mutilations génitales féminines (MGF) dans le cadre privé ou médical pourra être condamnée à une peine allant jusqu'à trois ans de prison, selon The Guardian.
Cette nouvelle loi approuvée par le Conseil des ministres du Soudan le 22 avril doit encore être validée par le gouvernement de transition mis en place après la chute - il y a un an - du dictateur Omar al-Bashir qui avait dirigé le pays d'une main de fer pendant trente ans.
Femmes en première ligne
Son départ marquait le point d'orgue de trois mois de manifestations avec les femmes en première ligne pour protester contre le doublement du prix du pain.
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La criminalisation des MGF arrive après l'abrogation en novembre d'une autre loi qui contrôlait la façon dont les femmes s'habillaient et se comportaient sur l'espace public.
Source: rts.ch