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Côte d'Ivoire : 28 ans après le 18 février, les déboires de Laurent Gbagbo sont loin de prendre fin

18 février 1992-18 février 2020, voilà exactement 28 ans que Laurent Gbagbo et des démocrates au nombre de 300 personnes se faisaient arrêter suite à une marche contre la descente des militaires dans la cité universitaire de Yopougon dans la nuit du 17 au 18 mai 1991.

Cette journée restée mémorable dans le pour les partisans de l’ancien chef d’Etat et difficile à oublier avec la situation dans laquelle se retrouve aujourd’hui leur mentor.Acquitté en janvier 2019 des accusations de crimes contre l’humanité lors de la crise post-électorale de 2010-2011, le fondateur du Front Populaire Ivoirien (FPI) a libéré sous conditions.



En ce jour anniversaire, et surtout près de trois décennies après, les déboires de Laurent Gbagbo sont loin de prendre fin, même si au passage il a réalisé son rêve de prendre le destin du pays de 2000 à 2011.« Nous avions tous pensé à un moment donné, que Laurent Gbagbo avait rendez-vous avec la mort ce 18 février 1992. Mais par son sens du sacrifice, son courage, sa bravoure et sa détermination, ce 18 février 1992, en lieu et place de la mort, Laurent Gbagbo prenait plutôt rendez avec la jeunesse ivoirienne, et surtout avec la Côte d'Ivoire entière.


Nous découvrirons en Laurent Gbagbo, plus qu'un leader, un protecteur qui était prêt au sacrifice suprême pour son peuple. Vingt-huit ans plus tard, si Gbagbo Laurent est devenu président de la république de Côte d'Ivoire, c'est en partie parce qu'il y'a eu ce 18 février 1992, le jour où il s'est véritablement révélé à la Côte d'Ivoire. Ce n'était pas un hasard quand il lançait depuis la Maca: '' on peut aller de la prison à la présidence.... '' C’était plutôt une prophétie qui s'est réalisée en Octobre 2000. Quelque chose d'extrêmement fort est né entre GBAGBO et la Côte d'Ivoire ce 18 février 1992.



Aujourd'hui 18 février 2020, 28 ans plus tard Laurent GBAGBO continue d'être persécuté pour son pays et pour son peuple. Déporté, loin de sa terre natale, après avoir été bombardé, arrêté, diabolisé, humilié, injurié, Laurent GBAGBO que la justice internationale a blanchi depuis le 15 janvier 2019 est interdit de regagner son pays. Malgré tout, dans la dignité, l'intégrité, la détermination et la constance, il continue de faire front face à cette impitoyable adversité », confie Damana Adia Pickass depuis son lieu d’exil au Ghana.


Source: Koaci


 


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