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Par la Rédaction

Cameroun - Nécrologie : le général Nganso est mort

Le général à la retraite est mort ce dimanche 14 novembre 2021 au petit matin des suites de maladie.



L’armée camerounaise en deuil. Actu Cameroun apprend ce dimanche 14 novembre 2021, la mort du général à la retraite Jean Nganso Sundji. Une mort confirmée par le journaliste camerounais Thierry Ngogang. « Décès cette nuit des suites de maladie à l’âge de 84 ans du général de corps d’armée Jean Nganso Sunji. Enrôlé le 1er octobre 1956, cet Ingénieur de l’Ecole polytechnique de Paris en 1960 avait été élevé au rang de général de brigade en 1983. Après avoir occupé pendant de nombreuses années le poste de chef d’état-major de l’armée de l’air, Il avait été admis à la deuxième section le 11 mars 2011 », a posté l’ancien journaliste de Stv.


Jean Nganso Sundji fait partie de ceux qui ont œuvré activement à faire échouer la tentative de coup d’Etat, en organisant une riposte musclée à la taille des assauts des mutins. Des militaires restés fidèles à l’ancien président, Ahmadou Ahidjo. Les putschistes avaient déjà pris le contrôle de l’aéroport et réussi à encercler le Palais présidentiel d’Etoudi.


Koutaba


Le général Jean Nganso Sundji n’est pas resté impassible face à ces actes de rébellion. Au contraire, le chef d’Etat-major de l’armée de l’air, a mis en mouvement en collaboration avec le colonel Yakana, les troupes de Douala et de Koutaba. Comme les autres officiers supérieurs de l’armée camerounaise, entre autres, l’incontournable général Pierre Semengue qui venait de s’échapper de son domicile assiégé par les chars des mutins qui tiraient sans cesse, James Tataw, le colonel Asso’o qui avaient échappé des griffes des mutins, le chef de bataillon Titus Ebogo qui était parti d’Ebolowa pour renforcer le dispositif de Yaoundé, Jean Nganso qui fait partie aujourd’hui de la deuxième section des cadres d’officiers généraux, a ainsi donné du répondant aux soldats de la Garde républicaine. On le retrouvera au front des combats.


Il ne fallait laisser aucun point stratégique de la ville de Yaoundé aux mutins. Question de sauver, à tout prix et à tous les prix le régime de Paul Biya, devenu le second président du Cameroun à 49 ans. Le combat urbain avait pour but ultime de réduire la résistance de la Garde républicaine à partir de son camp d’Obili, considéré comme la principale base arrière de la mutinerie.


Restées loyales


Jean Nganso contribua aussi à neutraliser au maximum, le déplacement des blindés et autres engins mobiles des putschistes et de les déloger des abords du Palais présidentiel. Le chef d’Etat-major de l’armée de l’air a surtout brillé par l’encadrement des troupes restées loyales aux institutions. Cette singulière discipline, ce dévouement vis-à-vis de la République et la disponibilité de tous les instants ont été récompensés par l’homme du 06 novembre 1982. Jean Nganso Sundji est né le 15 octobre 1937, il est ingénieur diplômé de l’Ecole polytechnique de Paris. Ecole française qu’il a fréquentée de 1958 à 1960.

En plus, le général Nganso est ingénieur civil des ponts et chaussées de Paris. En 1962, il a suivi un stage à l’Ecole d’application du génie civil à Angers en France. De 1965 à 1967, il a été stagiaire dans les grands Etats-majors de l’armée française. Sa brillance académique n’a fait l’ombre d’aucun doute dans les différentes écoles militaires où il a reçu sa formation.


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