Christian Bomo Ntimbane : MADAME BEYALA, POUR UNE ITÉRATIVE FOIS, LIBÉREZ LE JEUNE PAUL CHOUTA.
Je viens de suivre une vidéo d'un entretien du 12 juillet 2020 entre notre compatriote Monsieur Alain Belate , ancien confident en rupture de ban avec madame Calixte Beyala et le journaliste de la Chaîne Jmtv, Jacky Moiffo.
Il ressort clairement des révélations de ce dernier que Paul CHOUTA fait l'objet d'un acharnement judiciaire dont Madame Beyala serait l'auteure.
D'ailleurs Monsieur A'ain Belate dit en toute responsabilité détenir des échanges, preuves matérielles, enregistrements, écrits de madame Beyala reconnaissant qu'elle a des accointances avec la justice pour faire condamner Paul CHOUTA.
Il faut noter que lors de la dernière audience du 08 juillet 2020,la demande de mise en liberté provisoire de Paul CHOUTA avait été rejetée alors que le parquet ne s'était pas opposé et que plusieurs personnes dont des chefs d'entreprises et journalistes s'étaient portés garants de sa représentation en justice comme l'exige la loi.
Ça fait environ 14 mois que Paul CHOUTA est incarcéré sans jugement pour des faits de diffamation. Ceux de propagation de fausses nouvelles par voie cybernétique pour justifier sa longue détention n'étant aucunement constitués car la propagation de fausses nouvelles est une infraction universellement reconnue comme une atteinte à la sécurité intérieure ou extérieure des États, ce que n'est pas madame Beyala.
Aussi voudrais-je rappeler à Madame Beyala que contrairement à ces déclarations à la chaîne vision 4 où elle dit qu'il n'est plus de sa compétence de mettre un terme à l'action publique, qu'il est de son droit de mettre un terme à cette procédure questionnable non seulement sur le plan éthique, mais aussi de l'instrumentalisation judiciaire au vu de certaines déclarations de son confident Monsieur Belate.
Car contrairement aux autres procédures pénales dont l'action publique ne peut être arrêtée par la victime, en matière de diffamation la victime est maître de l'action publique qui s'éteint à tout moment dès retrait de sa plainte.
Le maximum de peine prévu en matière de diffamation est de 06 mois.
PAUL CHOUTA en a fait 08 mois de plus.
C'est un abus inadmissible et à nulle autre pareille relativement aux faits supposés de diffamation, une séquestration doublée d'une détention arbitraire.
Aux forts de Yaoundé qui "marionétisent" cette plainte pour sanctionner un activiste anti régime, ils doivent bien savoir que cette affaire CHOUTA pourrait bien entraîner leur chute.
Ce sont les petites injustices de cette nature t qui précédent souvent les chutes des forts et puissants de ce monde.
C'est une petite injustice sur le petit vendeur de fruits Mohammed Bouazizi qui causera le printemps arabe et la chute de plusieurs chefs d'Etats dont Ben Ali de Tunisie, Hosni Moubarak d'Égypte.
Christian Ntimbane Bomo Société Civile Critique.
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