COUPE DU MONDE 2022 - UNE DER AU QATAR AVANT LE GRAND BAZAR À 48 QUALIFIÉS
COUPE DU MONDE 2022 – La Coupe du monde qui s'ouvre dimanche est de loin la plus controversée de l'histoire.
Quand on gratte bien la patine, on peut lui trouver une qualité sportive quand même : elle se disputera à 32 équipes et ce sera la dernière fois. Dans quatre ans aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, ce sont 48 nations qui prendront part au Mondial. Une erreur historique.
Organiser une Coupe du monde au Qatar, c'est une première manière de renoncer. Et la FIFA l'assume depuis près de douze ans. On n'ira pas dire sans trembler ; Sepp Blatter et Jérôme Valcke, anciens maîtres du jeu, ne valideraient sans doute pas complètement cette appréciation des événements et du temps qui court.
Il faut dire qu'il s'en est passé des choses depuis le 2 décembre 2010, date où l'enveloppe décachetée par le président de la FIFA d'alors allait bientôt laisser apparaitre le nom du petit état gazier. Depuis, Blatter, Valcke et d'autres ont été priés de faire place nette, ouvrant grand la porte à celui qu'on n'avait pas vu venir, Gianni Infantino.
Ça devait être mieux, on allait voir ce qu'on allait voir. A l'arrivée, on a vu ce qu'on a vu. Et on n'en croit toujours pas nos yeux. Elu en 2015, réélu en 2019 et plus probablement candidat à sa propre succession en 2023, Infantino s'est lancé depuis son arrivée dans une entreprise massive de réformes à tout crin, avec un but, évident : renforcer son institution et les moyens dont elle dispose. La santé financière de la FIFA fut d'ailleurs l'un de ses satisfécits lors de sa réélection en 2019.
A 48, C'EST PAS MIEUX
Pour continuer à nourrir la bête, l'une des réformes rapidement mise en œuvre par le président élu en 2015 fut d'étendre la Coupe du monde à 48 pays qualifiés, soit à quelque chose près 25% des nations inscrites à la FIFA. Plus d'équipes qualifiées, plus de matches joués, plus de droits TV récoltés. Clair comme de l'eau de roche. Gianni Infantino et la FIFA, dont on estime qu'ils pourraient récolter 600 millions supplémentaires dans l'affaire, avaient plein de bonnes raisons d'étendre la surface du Mondial. Sauf une : le bien du jeu.
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