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Crise anglophone : L’Onu dit non aux séparatistes

Rejoints par les Usa, la Chine et la Russie viennent de réaffirmer leur désapprobation au sujet d’une éventuelle partition du Cameroun.

Au cours de la dernière réunion du Conseil de sécurité de l’Onu, la Chine et la Russie, dont le soutien sur l’indivisibilité du Cameroun est resté indécrottable, viennent d’être rejoints par les Usa, dans le refus d’épouser la cause séparatiste. Le responsable Afrique de l’administration américaine l’a confirmé lors d’un entretien avec des journalistes le 04 mars 2020 au Wilson Center de Washington. Tibor Nagy, a affirmé à cet effet, parlant de son pays que : « nous soutenons un Cameroun unifié… la dernière chose dont l’Afrique a besoin, c’est d’un nouvel Etat gui générera pauvreté et misère ».


Pour signifier la bonne foi de ses propos, le diplomate américain a fait savoir que les Usa entendent étendre leur accompagnement jusque dans le processus de transfert du pouvoir aux collectivités territoriales décentralisées.


Si la Chine et la Russie maintiennent avec constance leurs faveurs aux institutions de la République, l’arrivée des Usa à leurs côtés sonne somme toute comme l’avènement du temps de la raison pour le pays de l’Oncle Sam. D’autant plus que les Etats-Unis ont toujours eu, à propos de la crise anglophone qui sévit au Cameroun, une position ambigüe et énigmatique. Garder impunément les financiers de cette crise sur son sol alors que des mandats d’extradition et des plaintes contre eux s’amoncellent dans les juridictions, traduit de fort belle manière des complicités entre les deux camps.


Or tout à côté, la Russie s’est souvent opposée « à une intervention humanitaire » au Cameroun. Une posture qui s’appuie sur les actions concrètes menées par le président de la République, le gouvernement et les populations visant à une résolution interne et sans intervention internationale, de ce conflit. Ce qui fait dire à Anatoly Bashkine, ambassadeur de la fédération de Russie au Cameroun que son pays est déterminé à agir en faveur des autorités gouvernementales. «Nous observons la situation dans les deux régions ; le gouvernement du Cameroun a pris des mesures pour mettre fin au conflit à l’instar de la tenue du grand dialogue national et la mise en œuvre progressive de ses recommandations qui ont accordé un statut spécial au Nord-Ouest et au Sud-Ouest».


Ce « non » collectif provenant de trois des cinq pays qui forment le Conseil de sécurité de l’Onu arrive au lendemain de la sortie controversée du président français, au salon de l’agriculture, sur la crise anglophone. Un revers pour l’activisme de la France et le silence des autres puissances enclines à la violation du sacro-saint principe de l’intangibilité des frontières.


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