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Crise anglophone: Une attaque de séparatistes à Galim occasionne la mort de 2 gendarmes et d’1 civil

Les armes ont de nouveau parlé. Cette fois, c’est dans la localité de Galim, dans le département de Bamboutos (dans l’Ouest). 5 personnes ont perdu la vie dans une attaques attribuée à de présumés séparatistes.

« Dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 mars 2020, une vingtaine de terroristes sécessionnistes armés, ont simultanément attaqué la brigade de gendarmerie et le commissariat de la ville de Galim », a indiqué Cameroon-Info.net. Ce média cite ainsi une source sécuritaire de Galim.


L’attaque de la brigade de gendarmerie a occasionné la mort de 2 gendarmes. 1 civil a aussi été tué. « Le bilan fait état de deux policiers, deux gendarmes et un civil (en garde-à vue) tués. Deux autres gendarmes ont été blessés et quelques armes et munitions emportées de la brigade ainsi que du commissariat de Galim », indique la source. Selon elle, profitant de la coupure d’électricité et de l’obscurité, les malfaiteurs ont ainsi pu surprendre leurs victimes.


« Les populations de Galim ont rapporté aux enquêteurs, dimanche, que les assaillants après l’attaque, ont pris la direction de Bafandji dans le Nord-Ouest », révèle par ailleurs la source.


Ces attaques sont une conséquences de la proximité de la région de l’Ouest avec les régions anglophones. En effet, dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, une rébellion sécessionniste sévit depuis quelques années.


Cette attaque dans la région de l’Ouest n’est pas une nouveauté. En effet, en 2018, il y a eu le meurtre d’un individu ainsi que l’enlèvement de plusieurs autres. Plusieurs personnes avaient été également blessés par balles. Les faits avaient eu lieu dans le village de Bangourain. Par ailleurs, le gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine, avait évoqué aussi qu’une cinquantaine de maisons incendiées lors de l’attaque.


Dans un rapport publié le 12 février 2020, Human Right Watch a documenté les violences dans les régions anglophones. Selon l’ONG, les violences ont fait au moins 3000 morts. Par ailleurs, elles ont contraint 679 000 personnes à fuir leurs maisons Ce n’est pas tout ! Selon Human Right Watch, les violences ont privé 600 000 enfants d’accès à l’éducation.




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