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Diaspora - Culture africaine : les rendez-vous en avril 2022

À Paris, Bruxelles, Cannes, Montréal, Tourcoing, Venise ou Dakar, en salle ou en plein air, voici 19 rendez-vous de la culture africaine à ne pas manquer en ce mois d'avril.



Le Musée des Civilisations Noires à Dakar, au Sénégal, inaugure ce 1er avril Picasso à Dakar, 1972-2022. Cette exposition exceptionnelle réunit des œuvres de plusieurs musées français et sénégalais pour initier un dialogue entre le maître espagnol et les objets d’art africain.

Voyage au-delà de l’illusion. À partir du 1er avril, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique organisent une exposition Focus sur l'œuvre de l'artiste sénégalais Omar Ba. Dans une vingtaine de toiles de grand format, réalisées spécialement pour l’exposition, l’artiste traite de thèmes comme le chaos, la destruction et la dictature, traités « dans un langage pictural qui lui est entièrement propre, à la fois féroce et délicat ».


Après une semaine en ligne, la 38e édition de Vues d’Afrique, à Montréal, accueillera son public en salle à la Cinémathèque québécoise, du 1er au 10 avril. Parmi les événements phares du plus grand festival de cinéma africain sur le continent américain figure la première nord-américaine de Haut et fort du réalisateur marocain Nabil Ayouch, le documentaire-choc inédit L’empire du silence de Thierry Michel, la comédie Les trois lascars du cinéaste burkinabè Boubakar Diallo et La femme du fossoyeur du cinéaste somalien Khadar Ayderus Ahmed, l’Étalon d’or du Fespaco 2021.


À partir du 2 avril, la galerie parisienne 31Project présente sur une proposition de Liz Gomis l’exposition Je suis moi-même le soleil. Une invitation à cinq artistes pour réagir à cette citation du cinéaste sénégalais Ousman Sembène qui affirmait : « L’Europe n’est pas mon centre […] Pourquoi voulez-vous que je sois le tournesol qui tourne autour du soleil ? » Cette exposition collective réunit le travail de cinq artistes plasticiens d’Afrique et de sa diaspora : Leonard Pongo (Belgique/RDC), Nú Bareto (Guinée-Bissau), M'barka Amor (France), Valerie Asiimwe Amani (Tanzanie), Hakeem Adam (Ghana).

Jusqu’au 15 juin est présentée l’exposition I See a Bird / Je vois un oiseau de Chourouk Hriech au Drawing Lab, à Paris. Une succession de « voyages dessinés » où les oiseaux sont nos guides, déployant ainsi « une géographie métaphorique, une ville-monde dont les oiseaux seraient les premiers habitants ». Née en 1977, l’artiste franco-marocaine est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon. Le 9 avril aura notamment lieu une soirée pluridisciplinaire, I See a Bird Party, avec des performances, showcases, flash tattoo, DJ set...


Le 2 avril, Circulation(s), le Festival de la jeune photographie européenne, ouvre ses portes au centre culturel Centquatre à Paris. Parmi la trentaine d’artistes invités, Rosi Silvia, qui vit entre Italie et l’Angleterre, y interroge ses racines togolaises « en se réappropriant les codes artistiques des traditionnels portraits en studio d’Afrique occidentale ». L’artiste Rubén Bermúdez, né à Madrid, y présente une archive ouverte, personnelle et collective de la construction de la négritude en tant que force politique en Espagne : « Y tú, ¿por qué eres negro? » (Et toi, pourquoi es-tu Noir ? »). Et Laura Quiñonez s’inspire dans Accidentes geo-gráficos d’une histoire transmise de génération en génération au sein de la communauté afro-colombienne : à l’époque de l’esclavage, les marrons (personnes résistant à l’esclavage) utilisaient leurs tresses pour communiquer secrètement les chemins vers la liberté…

Picasso et les avant-gardes arabes. L’Institut du Monde Arabe (IMA) à Tourcoing, dans le nord de la France, installe à partir du 2 avril un dialogue inédit entre Picasso et des œuvres-clés d’artistes de l’avant-garde arabe. Les peintures de Jewad Selim (Irak), Rafic Charaf (Liban), Idham Ismaïl (Syrie), Samir Rafi (Égypte), Mohamed Khadda (Algérie) rendent visibles les relations entre Pablo Picasso (qui ne s’est jamais rendu dans le monde arabe) et les scènes artistiques du Maghreb et du Moyen-Orient.


À partir du 5 avril, le Musée du Quai Branly à Paris invite à découvrir l’art des communautés établies sur les hauts plateaux des Grassfields, une région située à l’ouest du Cameroun. L'exposition Sur la route des chefferies du Cameroun. Du visible à l’invisibleréunit 270 œuvresdont la majeure partie sont conservées par les chefs et les lignages familiaux.


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