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Donald Trump «Pathétique», «laid», «raciste»: un clash qui passe mal

Lors d’une conférence de presse lundi, Donald Trump s’est pris de bec avec une journaliste d’origine asiatique avant de quitter son pupitre avec fracas.


Donald Trump a terminé de façon abrupte sa conférence de presse après une altercation verbale avec une journaliste américaine d’origine chinoise, lundi à la Maison-Blanche. Ce vif échange a donné lieu à des interprétations diverses.


Weijia Jiang, une correspondante de CBS née en Chine mais qui a grandi aux États-Unis, a demandé au président américain pourquoi il vantait les capacités de dépistage du coronavirus aux États-Unis en les comparant aux autres pays, comme s’il s’agissait d’une compétition internationale.


«Peut-être s’agit-il d’une question à poser à la Chine. Ne me demandez pas à moi, demandez à la Chine!» lui a répondu Trump, manifestement agacé. «Pourquoi dites-vous cela spécifiquement à moi?» a demandé Weijia Jiang, laissant entendre que le président avait fait cette référence à la Chine en raison de ses origines. «Je dirais cela à toute personne qui me poserait une question méchante comme celle-ci», a rétorqué le républicain.

«Assez pathétique»


Désignée du doigt par le président américain, une autre journaliste s’est alors avancée pour poser une question. Mais encore fâché par son prédécent échange, Trump l’a tout bonnement ignorée et a donné la parole à quelqu’un d’autre, laissant la jeune femme incrédule. Furieux, Trump a fini par interrompre la conférence de presse et quitter son pupitre dans la confusion générale.


L’attitude de Donald Trump n’a pas échappé à ses nombreux détracteurs. «Très très laide, cette fin de conférence de presse», a réagi en direct Wolf Blitzer, journaliste à CNN. Sur Twitter, le démocrate Bernie Sanders a qualifié l’échange d’«assez pathétique» et considéré le président comme un «lâche qui démolit les autres pour se faire sentir puissant».


Certains estiment pour leur part que le comportement de Trump à l’égard de Weijia Jiang était raciste. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la journaliste est confrontée à ce genre d’attitude à la Maison-Blanche.CNN rappelle qu’en mars, la journaliste avait raconté sur Twitter qu’un fonctionnaire avait, devant elle, surnommé le coronavirus le «Kung-flu» (ndlr: flu signifiant grippe en anglais).


D’autres détracteurs jugent que l’échange entre Trump et la journaliste était empreint de sexisme. «Le manque de professionnalisme du président se révèle toujours plus clairement lorsqu’il interagit avec des femmes journalistes», a notamment tweeté Olivia Nuzzi, correspondante à Washington pour le magazine «New York».

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