Face au coronavirus, l’Europe ferme à son tour ses frontières
Des exceptions seront toutefois aménagées pour les ressortissants européens, les travailleurs frontaliers, les médecins et les personnels soignants mobilisés contre l’épidémie.
Correspondante à Bruxelles
L’Union européenne a donc décidé de franchir le pas. Elle va fermer ses frontières. Lundi après-midi, à l’issue d’une réunion du G7 consacrée au coronavirus, Ursula von der Leyen a proposé de «restreindre les voyages non essentiels» vers l’UE pendant une durée de 30 jours, prolongeable «si nécessaire». Des exceptions seront toutefois accordées, notamment aux ressortissants de l’Union, aux travailleurs frontaliers, aux diplomates ainsi qu’aux médecins, personnels soignants et chercheurs mobilisés pour combattre la crise sanitaire. «Moins il y aura de déplacements, mieux nous pourrons contenir le virus», a justifié la présidente de la Commission européenne.
Un Conseil européen se réunira en urgence ce mardi après-midi afin de débattre, entre autres, de cette question. Comme la semaine dernière, le huis clos des Vingt-Sept se déroulera sous forme de visioconférence, alors que le nombre de personnes contaminées et de décès ne cesse de grimper sur le Vieux Continent, devenu le centre de l’épidémie.
Excédé par la multiplication des fermetures de frontières intérieures et par l’absence de réponse coordonnée au niveau européen, Emmanuel Macron avait, il y a quelques jours, mis sur la table l’option de la fermeture des frontières extérieures. Peu après l’annonce par Donald Trump de l’impossibilité, pour les Européens, de se rendre aux États-Unis. «L’idée est à la fois de limiter les flux avec des pays tiers où les risques sont importants, et d’éviter de faire monter encore plus la pression sur les systèmes de santé européens», confiait-on alors côté français.
Assurer la circulation
Le président a multiplié les échanges sur le sujet avec ses homologues durant tout le week-end et encore (...) Lire la suite sur Figaro.fr
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