Lagardère, Ahmad, Infantino, Motsepe… Enquête sur la CAF, machine à cash et à scandales
« CAF, machine à scandales » (1/3). Fiascos retentissants, petits arrangements entre amis, guerres d’influence entre poids lourds… La Confédération africaine de football cumule depuis des années les dépassements en tous genres. Dernier en date, l’invraisemblable imbroglio autour des droits télévisuels. À la veille de l’ouverture de la CAN au Cameroun, retrouvez notre enquête.
Affalé dans un fauteuil au fond de son bureau à peine éclairé, Issa Hayatou ne se lève pas pour accueillir ses visiteurs, ni ne leur serre la main. Dans ce bâtiment presque désert situé au cœur de Yaoundé règne une ambiance crépusculaire, accentuée par les traits creusés de son visage déjà habituellement émacié. C’est l’un des stigmates de la vilaine maladie qui l’affaiblit.
L’empereur déchu du football africain porte le poids de ses 75 ans, mais aussi celui d’une rancune tenace. Il n’a ni oublié ni pardonné ce qu’« ils » lui ont fait. Encore moins l’ultime humiliation que lui a infligée en août dernier le Comité d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa), à lui, président d’honneur de la Confédération africaine de foot (CAF), qu’il a dirigée pendant près de trente ans (1988-2017), désormais suspendu jusqu’en août 2022 de toute activité liée au football.
L’empereur déchu du football africain porte le poids de ses 75 ans, mais aussi celui d’une rancune tenace. Il n’a ni oublié ni pardonné ce qu’« ils » lui ont fait. Encore moins l’ultime humiliation que lui a infligée en août dernier le Comité d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa), à lui, président d’honneur de la Confédération africaine de foot (CAF), qu’il a dirigée pendant près de trente ans (1988-2017), désormais suspendu jusqu’en août 2022 de toute activité liée au football.
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