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Le PSG sombre à Monaco avant d'affronter le Bayern

À trois jours de son huitième de finale aller de Ligue des champions contre le Bayern Munich, le PSG s'est incliné en Ligue 1 à Monaco (1-3), ce samedi, avec un onze très remanié.


Ce n'était pas la meilleure façon d'aborder le 8e de finale aller de Ligue des champions contre le Bayern Munich, mardi soir (21 heures), mais cela fait un moment déjà que le PSG ne rassure pas beaucoup, et la prestation livrée, ce samedi à Monaco, n'a fait qu'accentuer les doutes que véhicule cette équipe depuis le début de l'année : éliminés de la Coupe de France par Marseille (1-2), mardi soir, Neymar et ses équipiers ont concédé en Principauté leur troisième défaite en Championnat en 2023.


Cela fait tache au coeur d'un mois de février qui avait été ciblé comme une période charnière et malgré des circonstances atténuantes, l'incapacité des Parisiens à faire mieux interpelle forcément. Au moins en termes d'état d'esprit.

Sans Kylian Mbappé ni Lionel Messi ni Marco Verratti, le 3-4-3 du début de saison (ré) installé par Galtier a volé en éclat au bout d'une demi-heure : l'ASM menait déjà 2-0 grâce à deux réalisations d'Alexandre Golovine (4e) et Wissam Ben Yedder (18e) contre un onze très remanié au sein duquel Timothée Pembélé, El Chadaille Bitshiabu et Warren Zaïre-Emery était titulaires.


On ne sait pas dans quelle mesure le virus qui a circulé dans le vestiaire parisien a influencé les choix de Galtier mais les failles étalées par ses joueurs ont été béantes : ils ont cédé une première fois sur une action partie d'une touche monégasque avant qu'une erreur de Bitshiabu, pressé par Krépin Diatta, ne permette à l'ASM de doubler la mise. Sans un très bon Donnarumma - l'une des rares satisfactions du jour - l'avance monégasque aurait été plus large encore. C'est dire...


La réduction du score de Zaïre-Emery à la suite d'une rare des actions tranchantes des Parisiens (39e) n'a pas pesé bien lourd. Pris une nouvelle fois dans la profondeur, les Parisiens ont cédé une troisième fois juste avant la pause (45e+1) sur un nouveau but de Ben Yedder, le 9e de sa carrière toutes compétitions confondues contre le PSG sous l'ère QSI.

L'entrée de Sergio Ramos à la mi-temps n'a rien changé à l'affaire : en manque de repères et beaucoup trop friable, le club de la capitale a souffert de la comparaison avec l'ASM. Et il s'est exposé jusqu'au bout... En attendant les prestations de Marseille (contre Clermont, ce samedi à 21 heures) et Lens (dimanche à Lyon), revoilà le club de la Principauté à la deuxième place provisoire du classement.


Le joueur : et encore, il y avait Donnarumma...Sans lui, le naufrage parisien aurait pris des proportions encore plus grandes. Le gardien italien a été beaucoup trop exposé, et on l'a vu dépité, enguirlander ses défenseurs, après le deuxième but monégasque. Mais il n'a pas grand-chose à se reprocher : il a maintenu son équipe à flot en s'interposant sur une tête d'Aguilar à 1-0 (14e), puis sur une frappe du latéral droit monégasque à 2-0 (27e). Décisif devant de Golovine (41e), il a empêché que le fiasco soit total en évitant un c.s.c. de Ramos (74e) avant de s'imposer devant Breel Embolo (83e) et Takumi Minamino (90e+2). Il a effectué sept arrêts en tout.

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