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Par la Rédaction

Mamadou Mota, le premier vice-président du Mrc est sorti de prison

Le numéro deux du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a été libéré ce vendredi 05 février 2021, à la première heure de la journée, après deux années passées à la prison centrale de Yaoundé Kondengui.


C’est une bonne nouvelle pour le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), le parti de Maurice Kamto. En effet, à la première heure de ce vendredi 5 février 2021, le premier vice-président de cette formation politique est apparu devant ses avocats et quelques militants de son parti à la prison centrale de Yaoundé Kodengui. Après cela, tous ont convergé vers le cabinet de Me Hippolyte Meli Tiakouang.


Ce dernier est le porte-parole du Collectif d’avocats, chargés de défendre les militants et sympathisants du Mrc en prison. Ce dernier marque un ouf de soulagement après la libération de Mamadou Mota. « C’est un soulagement pour le collectif, Mamadou Mota vient de sortir des geôles après y avoir passé un séjour de presque 20 mois. Il a traversé des étapes très dures. Après la traversée, de ce qu’ils ont eux-mêmes qualifié de la haie d’horreur de la torture, torture à la fois policière, administrative et judiciaire, il se trouve en fin libre », indique Me Meli à la presse.


Maurice Kamto


« Le vice-président Mamadou Mota n’a pas eu droit à un procès équitable. Déjà il n’avait aucun fait contre lui. La procédure contre lui était cavalière, cette procédure n’a respecté aucune forme juridique », a-t-il poursuivi. Après le détour au cabinet de l’avocat, Mamadou Mota, s’est rendu au domicile de Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).


Sur le coup l’ancien candidat malheureux à la présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun dit sa joie. « C’est une joie que nous ne pouvons pas dissimuler. Même si cette joie nous laisse un arrière-goût d’amertume parce qu’il sort de prison, en laissant derrière lui, de nombreux autres camarades et amis politiques du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Mais, il est là, et je pense que nous avons lieu de nous en réjouir » soutient Maurice Kamto.



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