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Par la Rédaction

Mamadou Mota traite de «salauds», ceux qui ont accueilli le président Biya de retour de Genève

Pour le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Mamadou Mota, ces compatriotes qui n’ont pas cru bon de manifester après les affrontements entre Mosgoum et Arabe Choa maint sont allés accueillir hier le Chef de l’Etat sont des «salauds».



C’est visiblement un Mamadou Mota très remonté qui a commis sur sa page Facebook hier 16 août 2021, une tribune dans laquelle, il a été très critique envers ceux de nos compatriotes, qui se sont mobilisés pour accueillir le Chef de l’Etat revenant d’un séjour privé à Genève en Suisse. Oui rappelons qu’après un faux retour annoncé par Gilbert Tsimi Evouna au mois de juillet dernier, le président Biya est bel et bien revenu au pays hier. Et comme à l’accoutumée ses partisans du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ont gagné l’aéroport de Nsimalen et la route menant au palais d’Etoudi pour l’accueillir. Mamadou Mota dénonce que ces compatriotes aient pensé à le faire et soient restés inactifs après l’affrontement entre Mosgoum et Arabe choa qui a fait des morts.

«Ils sont prêts à marcher pour montrer leur attachement à leur gourou, mais, sont incapables d’une marche en soutien à leur frères qui s’entretuent et même temps ils savent aussi que leur gourou semble se préoccuper plus de son séjour helvétique. Ah les salauds», a-t-il écrit.


Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) indique que ceux qu’il considère comme des salauds savent contourner les causes d’un problème pour finir par choisir des solutions qui ne sont pas adaptées.


«Ils distribuent sans honte du riz à une population, dont le besoin est de points d’eau d’abreuvement pour le bétail, l’adaptation des nouvelles techniques de pêches et la construction de la cohésion sociale. Ah les salauds !», a-t-il écrit.

Mamadou Mota définit par ailleurs le salaud comme étant quelqu’un qui fait partie de la meute qu’on appelle élite. Pour lui, le Cameroun n’a qu’une élite «de salauds, indifférente et méprisante du bien commun». Il n’y a pas que ceux qui accueillent le Chef de l’Etat de retour d’un séjour privé en Europe ou l’élite, qui est «salaud», mais pour lui le peuple inactif l’est aussi.

«Le salaud, c’est aussi le peuple qui choisit de ne pas prendre parti quand les autres peuples sont en conflit et s’entretuent. Au pire ils se réjouissent des morts en rappelant les autres guerres avec l’un des peuples en conflit. Où est l’idée de la nation? Si vivre ensemble et de la recherche permanente du bien-être commun?», a-t-il écrit.

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