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Maurice Kamto: Si les gens ont posé des actes répréhensibles, qu’on les appréhende et qu’on les juge

Maurice Kamto s’est désolidarisé des nouvelles actions menées par la Brigade anti-sardinards. Le président du MRC a réagi dans un appel téléphonique du bloggeur camerounais Narcisse Mbarga en date du jeudi 7 mai 2020.


L’opposant a évoqué ainsi l’invasion de l’Ambassade du Cameroun en Allemagne, le 4 mai. L’action aurait été menée par des membres de la Brigade anti-sardinards (BAS). Cette organisation est souvent présentée comme proche du Mrc.


« Qu’on interpelle ces gens. J’ai marché, on m’a jeté en prison pour neuf mois. Personne n’est venu en prison pour moi. Donc, si les gens ont posé des actes répréhensibles, qu’on les appréhende et qu’on les juge. Que chacun assume ses actes. Pourquoi vous voulez me faire assumer ça », a indiqué Maurice Kamto. Le président du Mrc entend ainsi lever toute suspicions d’accointances entre ce regroupement et son parti.



Par ailleurs, Maurice Kamto a évoqué avec son interlocuteur la question brulante de la montée des débats ethniques. Pour Maurice Kamto accuse les commanditaires et les meneurs de ces débats d’avoir des « calculs de pouvoir ». Il les accuse ainsi de manipuler « les catégories ethniques, soit pour les concerner, soit pour les opprimer ». « Je n’ai pas l’habitude de parler. Je laisse les gens faire. J’ai un parcours qui est traçable. Depuis trois ans, qu’est-ce qu’on n’a pas dit de moi ? Mais personne n’a jamais produit ni un propos, ni un écrit, ni un acte que j’ai posé, qui pouvait être ambigu sur la manière dont je perçois les Camerounais », a indiqué Maurice Kamto.


Le président national du Mrc n’a aussi manqué de réagir sur l’épidémie de coronavirus. Il s’agit en effet de la plus grande menace à laquelle l’humanité doit faire face depuis plusieurs décennies. « Il faut que nous nous concentrions sur ce qui est l’essentiel. L’essentiel pour moi aujourd’hui, c’est de maintenir nos populations unies. Qu’on ne nous divise pas artificiellement. Nous avons un défi commun. Et le défi que nous avons devant nous, ne viendra pas pour ce qu’on appelle les Ekang, les Beti, les Bassa…, non ! C’est un défi national. Si nous ne nous organisons pas comme une nation unie pour relever ce défi, on va tous dépérir », soutient Maurice Kamto.


Source: actucameroun.com

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