Maurice Kamto sur la démission de Célestin Djamen du Mrc : « on lui souhaite bon vent »
L’ancien candidat malheureux à la présidentielle d’octobre 2018 dans notre pays affirme que son parti politique milite aussi pour un changement via les urnes au 237 (Cameroun).
Dans une interview à nos confrères de Tv5 Monde, Kamto parle de sa non-participation aux élections municipales et législatives de 2020 au Cameroun. Conscient que son parti est sans élu pour le moment, il dit gardé sa stratégie pour la conquête du pouvoir. « Nous ne pouvons pas donner notre stratégie en télévision. Nous travaillons d’abord avec les autres forces politiques camerounaises, y compris les forces de la société civile à proposer un code électoral, qui devrait à notre sens faire l’objet d’une modification consensuelle », souligne-t-il.
D’après le leader du Mrc, « ce travail s’achemine vers la fin. Nous avons fait des progrès importants. Pour qu’il y ait une élection équitable au Cameroun, il faut qu’il y ait un consensus sur les règles du jeu. Après cela, nous irions vers le gouvernement. Nous ne sommes pas dans une logique d’exclusion », a-t-il précisé. Surfant sur la démission de certains membres du Mrc, la présentatrice de Tv5 Monde déplore la gestion autocratique du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Processus électoral
« À ma connaissance, Michelle Ndoki n’a pas démissionné du Mrc, je l’aurais su. Quant à celui qui a créé son parti, (Célestin Djamen) il est libre. Nous n’avons jamais jeté l’anathème sur qui que ce soit. On adhère libre au Mrc on en part librement. On lui souhaite bon vent », lance Maurice Kamto.
« Pour ce qui est de notre démarche, nous avons dit depuis la création de notre parti que nous voulons le changement dans la paix et par les urnes au Cameroun. Nous n’avons pas mille façons d’approcher la démocratie d’ailleurs il n’y a pas d’autres façons d’approcher la démocratie que de passer par le processus électoral. C’est pour cela que nous sommes fermement opposés à la transmission de pouvoir de gré à gré qui ne passe pas au Cameroun. Nous préparons les échéances avenirs, il n’y a aucun problème à cet égard », a-t-il conclu.
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