Mondial 2022: le Nigeria neutralise le Cap-Vert et décroche son billet pour les barrages
Face à une équipe du Cap-Vert qui n'a pas su prendre sa chance, le Nigeria n'a pas eu à forcer en vue d'assurer sa qualification pour les barrages du Mondial 2022. Les Super Eagles se sont contentés du match nul (1-1).
Pour une rencontre qu'on imaginait tendue, voire irrespirable, à l'image d'un match décisif en vue d'une qualification pour les barrages de la Coupe du monde, Nigeria-Cap-Vert fut peu emballant.
Pourtant, tous les ingrédients étaient réunis pour offrir au public de Surulere un après-midi grandiose. Une dernière journée, un dernier match pour se qualifier, entre le leader du groupe C (Nigeria) et son dauphin qu'il devançait de deux points. Le match à ne pas perdre pour les Super Eagles et à gagner pour les Requins bleus.
Le début de rencontre semble même annoncer une belle empoignade. Dès la première minute de jeu en effet, Victor Osimhen ouvre le score. Profitant d’un mauvais renvoi de la défense capverdienne, suite au premier corner de la rencontre, l’attaquant de Naples hérite du ballon et ne se fait pas prier pour ajuster Vozinha.
Gestion à la nigériane
Le pire scénario pour les Requins bleus qui ne tardent pourtant pas à réagir cinq minutes après grâce à Ianique Tavares « Stopira ». Le défenseur latéral reprend alors du gauche un corner de Ryan Mendes pour remettre les pendules à l’heure (6e).
Deux buts en six minutes, et puis… plus rien ! Pour les retardataires, il n'y aura rien de plus à se mettre sous la dent, sinon une occasion d'Osimhen sur une reprise de la tête sur corner à la 41e minute. Les Super Eagles, habitués à ce genre de rencontres décisives, gèrent le match nul, qui leur suffit pour se qualifier. Et le Cap-Vert ne parvient jamais à montrer les armes pour contrarier les hommes de Gernot Rohr.
Le Nigeria se qualifie sans se montrer impérial dans ce groupe C malgré ses quatre victoires en six matches et surtout une défaite surprise devant la Centrafrique (0-1) dans une poule où il y avait aussi le Liberia. Des adversaires au pedigree moindre que celui qui l'attend en mars pour les barrages.
