Opinion : Célestin Djamen exige de sévères sanctions contre le MRC
Célestin Djamen appelle le gouvernement à sanctionner les partis boycotteurs.
Célestin Djamen a exigé ce jeudi 05 mai sur au cours d’une émission de sévères sanctions contre les partis politiques qui boycottent des élections au Cameroun. Il vise notamment le MRC, leader meneur du mouvement de boycott des dernières élections que le Cameroun a connues. « Le gouvernement devrait sanctionner tous les partis politiques qui boycottent les élections, parce que la loi ne permet pas de boycotter. Quand on est parti politique, on n’est pas une ONG. Si on est une ONG, il faut transformer les statuts de votre parti », a lancé le président de APAR, un des 11 nouveaux partis politiques qui a vu le jour au Cameroun cette semaine.
Transfuge du MRC, Célestin Djamen dénonce indirectement la ligne adoptée par son ancien parti politique lors des législatives ainsi que des élections municipales. Vertement critiquée au sein du parti, cette ligne a poussé Célestin Djamen à claquer la porte de la formation politique de Maurice Kamto.
Désormais patron de parti politique, Djamen fait donc du boycott son cheval de bataille. «Un homme politique c’est quelqu’un qui est passionné, qui a envie de se mettre aux services des autres. Ce n’est pas un homme qui est là pour se servir, parce qu’en vérité vous remarquerez que même si la politique est une vocation, un sacerdoce, c’est aussi un métier », a-t-il dénoncé au cours de la même émission. « Il y a beaucoup d’amateurs en politique qui échouent parce qu’ils veulent faire plusieurs choses à la fois. Il faut se consacrer entièrement à la politique quand on veut se mettre au service des autres. C’est un choix, c’est une passion, cela on ne l’impose pas. Vous recevez comme un certain appel pour servir vos frères », ajoute Célestin Djamen. « Le rôle d’un parti politique c’est la compétition électorale. On ne peut pas dire qu’on est un parti politique et ne pas prendre part aux élections. L’argument que le code est mauvais est une stupidité. C’est parce que le code est mauvais qu’il faut avoir des représentants à l’Assemblée pour défendre ses aspirations, ce n’est pas l’inverse. Ce n’est pas en restant au quartier qu’on doit défendre ses aspirations cela n’a pas de sens », conclut-il.
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