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Panique dans le sérail : arrestation en cours des militaires

Contre toute attente, Paul Biya a pris le contre-pied de l’armée camerounaise et du gouvernement qui ont nié depuis le début de l’incident l’implication de l’armée camerounaise dans les massacres de Ngarbuh. Les résultats des enquêtes diligentées par Biya font état de ce que les chefs de troupes n’ont pas su maîtriser « leurs hommes » y compris les membres des comités de vigilance et par conséquent, doivent répondre de leurs actes.


Selon la télévision nationale CRTV, plusieurs militaires seront sanctionnés sur instruction du président de la République. « Paul Biya instruit:

- Militaires et civils coupables sanctionnés.

- Victimes exhumées pour obsèques dignes.

- Indemnisations des familles.

- Création base militaire à Ngarbuh »


Selon d’autres sources le président de la République ordonne l'arrestation des deux militaires, un gendarme, et 10 membres du comité de vigilance impliqués dans l'assassinat de 3 femmes et 10 enfants.



La lecture du document d’enquête signé du ministre secrétaire d’Etat à la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh a été faite au poste national de la CRTV ce 21 avril 2020.


Dans la nuit du 13 au 14 février 2020, un drame était survenu dans le village Ngarbuh, région du Nord-Ouest.


Selon le communiqué du porte-parole de l’armée appuyé du ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense Joseph Béti Assomo et du ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, l’armée n’était en rien coupable de « massacre ».


Le gouvernement avait alors soutenu la mort de « cinq personnes dont une femme » au cours d’un « accrochage entre l’armée et les séparatistes ».


Une thèse que ne soutenaient pas les ONG qui attribuaient plutôt le massacre de populations à l’armée camerounaises.


Face à ces positions contradictoires, le chef des forces armées a instruit l’ouverture d’une enquête.


Les résultats des enquêtes font état de ce que les chefs de troupes n’ont pas su maitriser « leurs hommes » y compris les membres des comités de vigilance et par conséquent, doivent répondre de leurs actes.


Quant aux victimes qui avaient été enterrées, le président Paul Biya, a ordonnée leur exhumation afin de leur réserver une inhumation digne.


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