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Quand le roi du Maroc raccrochait au nez d'Emmanuel Macron

Entre Paris et Rabat, il y a de la friture sur la ligne, et ce depuis 2021. Une tension palpable lors du séisme qui a secoué le Maroc au début du mois de septembre. Et qui viendrait d'une brouille téléphonique.

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Dans les indiscrétions de la semaine, retrouvez aussi Franck Riester, Marine Le Pen, Bernard Cazeneuve, Eric Coquerel ou encore Sébastien Chenu.

Franck Riester trahit, mais n’insulte pas

Le transfuge et ministre délégué Franck Riester (Relations avec le Parlement) est peut-être celui qui hérisse le moins les poils de ses anciens camarades. Pour Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée, "il nous a trahis comme tous les autres, mais c’est le seul qui n’a pas été insultant".


Quand le roi du Maroc raccrochait au nez du président français

Par son silence lors du tremblement de terre - il ne devrait s'adresser à son peuple que le 13 octobre -, le roi du Maroc attise la curiosité. L'Express et Gala exhument une enquête publiée en avril dernier par Nicolas Pelham (The Economist) décrivant ses curieuses fréquentations parisiennes, et la possibilité d'un "coup d'Etat militaire". Le récit de la nuit du séisme, le 9 septembre dernier, par Pascal Airault (L'Opinion), tend à prouver que l'événement aura permis à Mohammed VI, depuis Paris, d'asseoir son autorité sur l'armée, en la plaçant d'entrée en première ligne des secours, via le général Mohammed Berrid, son homme de confiance qui dirige depuis quelques mois l'inspection générale des Forces armées royales.


Quant à la brouille entretenue avec Paris depuis 2021, elle est selon nos informations bien liée à une conversation téléphonique entre chefs d'Etat, Emmanuel Macron accusant abruptement et vertement le roi de l'avoir espionné ainsi qu'une partie de son gouvernement via le logiciel Pegasus. Face au démenti indigné du souverain, le président de la République aurait insisté : "Si ce n'est vous, ce sont vos services. Il vous revient de les tenir." Furieux de se faire donner la leçon, Mohamed VI a raccroché.

Christophe Archambault/AP/SIPA

Entre Paris et Rabat, il y a de la friture sur la ligne, et ce depuis 2021. Une tension palpable lors du séisme qui a secoué le Maroc au début du mois de septembre. Et qui viendrait d'une brouille téléphonique. Dans les indiscrétions de la semaine, retrouvez aussi Franck Riester, Marine Le Pen, Bernard Cazeneuve, Eric Coquerel ou encore Sébastien Chenu. Franck Riester trahit, mais n’insulte pas Le transfuge et ministre délégué Franck Riester (Relations avec le Parlement) est peut-être celui qui hérisse le moins les poils de ses anciens camarades. Pour Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée, "il nous a trahis comme tous les autres, mais c’est le seul qui n’a pas été insultant".

Quand le roi du Maroc raccrochait au nez du président français Par son silence lors du tremblement de terre - il ne devrait s'adresser à son peuple que le 13 octobre -, le roi du Maroc attise la curiosité. L'Express et Gala exhument une enquête publiée en avril dernier par Nicolas Pelham (The Economist) décrivant ses curieuses fréquentations parisiennes, et la possibilité d'un "coup d'Etat militaire". Le récit de la nuit du séisme, le 9 septembre dernier, par Pascal Airault (L'Opinion), tend à prouver que l'événement aura permis à Mohammed VI, depuis Paris, d'asseoir son autorité sur l'armée, en la plaçant d'entrée en première ligne des secours, via le général Mohammed Berrid, son homme de confiance qui dirige depuis quelques mois l'inspection générale des Forces armées royales. Quant à la brouille entretenue avec Paris depuis 2021, elle est selon nos informations bien liée à une conversation téléphonique entre chefs d'Etat, Emmanuel Macron accusant abruptement et vertement le roi de l'avoir espionné ainsi qu'une partie de son gouvernement via le logiciel Pegasus. Face au démenti indigné du souverain, le président de la République aurait insisté : "Si ce n'est vous, ce sont vos services. Il vous revient de les tenir." Furieux de se faire donner la leçon, Mohamed VI a raccroché.

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