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Par la Rédaction

Revivez le film de l’arrestation spectaculaire d’Amougou Bélinga

Le patron du groupe L’Anecdote est en exploitation depuis lundi dernier au Secrétariat d’Etat à la défense, comme l’a relevé votre journal camerinfos.net


Présenté comme un des principaux suspects dans la rocambolesque affaire Martinez Zogo, Jean Pierre Amougou Bélinga est depuis plusieurs jours, entre les mains de la Gendarmerie. Son arrestation lundi matin, a été perçue comme une avancée notoire dans l’enquête mixte mise sur pied suite à une haute instruction présidentielle. Très introduit dans le dossier, Jeune Afrique a livre davantage de détails au sujet de l’interpellation de celui qu’on présente comme un magnat de la presse camerounaise.


« Un pickup de la gendarmerie gare en pleine route à quelque 100 mètres du complexe Beac au quartier Mvan, au sud de Yaoundé. Il est environ 5h20 du matin, selon nos informations. Plusieurs autres pickups suivent. Ce sont des éléments du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED). Certains montent directement vers le domicile de Jean-Pierre Amougou Belinga, patron du groupe L’Anecdote -qui détient notamment les chaînes de télévision Vision 4 et Telesud, suspecté d’être impliqué dans l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Le corps sans vie du rédacteur en chef d’Amplitude FM a été retrouvé le 22 janvier dernier, après son enlèvement le 17 janvier, alors qu’il venait de diffuser son émission « Embouteillage », dans laquelle il dénonçait des malversations financières impliquant des hommes d’Etat et d’affaires cités nommément dont Amougou Belinga », lit-on dans le récit de nos confrères de Jeune Afrique.


D’autres suspects appréhendés


« L’homme d’affaires -polygame- sort alors de sa maison, avec à sa suite ses épouses. Dans la cour de sa villa, Amougou Belinga est mis à plat ventre avant d’être menotté par les gendarmes. Pendant ce temps, sa deuxième épouse Sarah Itambi -élevée en août 2020 au rang de magistrat hors hiérarchie par le président Paul Biya- s’indigne du traitement réservé au businessman. « Un des gendarmes lui a rétorqué : ”Il n’y a pas de magistrat ici à l’heure-ci” [pour dire en langage local que son titre n’a aucun pouvoir dans la situation en cours]. Les gendarmes l’ont menottée pour la calmer et l’ont démenotté avant de partir », relate une source. Peu après six heures du matin, Amougou Belinga a donc été conduit au Secrétariat d’Etat à la Défense où il est encore en détention », poursuit le journal panafricain. En rappel, Bruno Bidjang, Cyrille Etoundi Nsoé et d’autres personnes ont également été interpellés.

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