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Par la Rédaction

Sérail : la nuit du 20 avril, Paul Biya, l’avion et les deux médecins étrangers

Le 20 avril 2020, Yaoundé, Douala et toutes les grandes villes du Cameroun ont été plongées dans le noir pendant plusieurs heures. Eneo, la compagnie en charge de la distribution de l’énergie électrique au Cameroun avait expliqué cette situation peu ordinaire par « incident majeur sur le réseau de transport affectant le Réseau Interconnecté Sud ».


Cette brève explication d’Eneo n’avait pas convaincu les Camerounais qui pour la plupart se doutait bien que quelque chose se tramait du côté du Palais de l’Unité. Ce samedi, le journaliste et activiste camerounais J. Remy Ngono revient avec plus de détails sur cette nuit du 20 avril qui a marque une étape importante dans l’histoire contemporaine du Cameroun.


Ce sont les services secrets français qui ont recommandé que l’électricité soit coupée au Cameroun. La présidence de la République n’a pas fait que répéter les instructions à Eneo qui s’est exécutée, selon notre source.

Ce jour, le Cameroun opérait ce que Remy Ngono appelle « le Coup d’Etat médical ».


« La France nous a joué un tour que vous n'avez pas compris (...)On a fait venir deux médecins avec tout un hôpital dans cet avion », déclare Remy Ngono qui révèle les identités des deux médecins qui ont pour mission de réveiller Paul Biya qui ne parlait plus.


« Un est italien. Il s'appelle Luan Marco. L'autre est allemand. Il s'appelle Faknher Adreas Rajeunis. Ils sont encore là. Ils pompent Biya avec des injections et tentent de le réanimer », précise-t-il.


Le journaliste prend le soin d’indiquer qu’il n’est pas en mesure de confirmer que le président de la République est mort. Cependant il est convaincu que les différentes audiences accordées à l’ambassadeur de France au Cameroun étaient des mises en scène. Paul Biya serait selon Remy Ngono, devenu un légume incapable de parler et de se déplacer.


« Le coup d'Etat médical c'est de maintenir quelqu'un qui ressemble à un président mais qui ne l'est plus ; c'est la France qui gère tout. Puis on prend quelqu'un qui peut être soit un vice-président », explique Remy Ngono qui affirme que la France est entrain de rejouer au Cameroun, une scène similaire déjà mise en scène en Tunisie.




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