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Sérail: Paul Biya bientot hospitalisé à l'hôpital de Yaoundé?

Avec la pandémie du coronavirus et la fermeture de presque toutes les frontières du monde, les dirigeants africains, majoritairement à la santé fragile et clients prestigieux des hôpitaux occidentaux se retrouvent pris au piège de leur négligence.

Désormais égaux devant la maladie comme leurs compatriotes, "Les politiques africains sont contraints de se faire soigner dans leurs pays" comme le titre le journal "Courrier international" dans un article où il fait la liste de ces dirigeants africains abonnés aux hôpitaux étrangers et qui vont devoir se faire désormais soigner chez eux. Paul Biya, en premier qui dépense chaque année une fortune dans les hôpitaux suisses.



Lecture


Habitués à se faire soigner à l’étranger, les politiques africains sont désormais coincés dans leur pays. Les obligeant pour la première fois à se remettre à leur système de soins et à révéler leur état de santé.


C’est peut-être le début d’une prise de conscience de l’élite politique africaine sur son système de santé. C’est en tout cas ce que souhaite le quotidien Burkinabè Aujourd’hui au Faso qui moque l’impossibilité pour les hauts responsables du continent “d’aller en Europe en ‘mission’” depuis la fermeture des frontières de l’espace Schengen en raison de la pandémie de Covid-19. Des voyages au frais du contribuable souvent opportuns “pour effectuer des check-up médicaux, soigner de simples bobos ou encore des maladies pernicieuses.”


D’ordinaire discrets sur leur état de santé et régulièrement critiqués pour aller se faire soigner à l’étranger, les politiques africains communiquent plus sur leur situation médicale depuis l’apparition du Covid-19.


La classe politique, première touchée par le Covid-19


En Côte d’Ivoire, l’incontournable ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, a reconnu le lundi 6 avril dernier avoir contracté la maladie. Le même jour, son Premier ministre et candidat à la présidentielle d’octobre prochain, Amadou Gon Coulibaly, sortait de quatorze jours d’une quarantaine volontaire : il avait été en contact avec un collaborateur infecté.


Au Burkina Faso, cinq ministres ont été testés positifs. La Guinée compte deux ministres et douze membres du personnel de la Présidence parmi les cas confirmés, le président Alpha Condé ayant été testé négatif. Autant de cas qui poussent les dirigeants “à déployer tous les moyens nécessaires pour combattre le Covid-19”, ironise Aujourd’hui au Faso.


Des présidents abonnés aux cliniques européennes


Alors que leurs systèmes de santé sont souvent très mauvais, les hôpitaux sous-équipés et les moyens inexistants, les chefs d’État d’Afrique se replient toujours en Europe ou au Maghreb pour leurs soins personnels. Mais la réaction populaire se fait sentir depuis quelques années.


En mars 2019, la rue a contraint le président algérien Abdelaziz Bouteflika, 83 ans, à renoncer au pouvoir après une énième hospitalisation en Suisse. Quelques mois plus tard, l’indéboulonnable numéro un camerounais Paul Biya, 87 ans et patient régulier des cliniques suisses, a dû écourter son séjour à Genève après des manifestations d’opposants devant son hôtel.


Début janvier 2019, le Gabon subit une tentative de coup d’État militaire, alors que le président Ali Bongo, 61 ans, est hospitalisé en Arabie Saoudite puis au Maroc, depuis près de trois mois. En 2017, le septuagénaire chef d’État nigérian Muhammadu Buhari séjourne près de cinq mois à Londres pour une maladie gardée secrète. Une absence et une opacité qui ont jeté des centaines de personnes dans les rues pour exiger son retour ou sa démission.


Source: Cameroonweb.com

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