Sur Vision4 : Dieudonné Essomba attaque violemment le MRC, le Pr Nkou Mvondo lui répond sans détours
Sur la chaîne Vision 4 ce dimanche, Dieudonné Essomba a choqué, en déclarant que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) n'était en réalité qu'un mouvement communautaire et non un parti politique.
Les militants du MRC n’aiment pas Dieudonné Essomba. Un désamour qui s’est encore accentué hier dimanche sur le plateau de « Club d’Elites » sur Vision 4. Le consultant s’est montré très cru envers le parti que dirige le Pr Maurice Kamto. Selon Dieudonné Essomba, le MRC serait engagé dans une logique de transfert de pouvoir au sein d'une communauté. Pour Essomba, il est clair que le MRC est un mouvement fasciste contre lequel des mesures devraient être prises. « Le MRC n'a jamais été un parti politique. C'est un mouvement communautaire, qui est dans une logique de transfert de pouvoir dans une communauté. C'est un mouvement fasciste contre lequel on droit prendre des mesures. Le Ministre Atanga Nji doit être clair de dire que le MRC dérange », a fulminé le fonctionnaire à la retraité, devenu consultant à Vision 4.
Des propos incendiaires qui ont suscité de vives réactions.
Face à ces accusations, le Pr Nkou Mvondo, lui aussi présent sur le plateau, est intervenu pour défendre le MRC et son leader, Maurice Kamto. Le capitaine opérationnel du parti Univers a reconnu que le MRC est bel et bien un parti politique sérieux qui fait trembler le régime en place. « Le MRC est un parti qui fait peur au régime. Et comme on dit souvent, on ne jette les cailloux que sur un manguier qui produit de bonnes mangues », va répliquer le Pr Nkou Mvondo, enseignant de droit à l’université de Ngaoundéré. Avant d’indiquer que le MRC une force de changement légitime.
Rappelons que le MRC, fondé en 2012, a connu une ascension significative dans le paysage politique camerounais. Après avoir remporté un siège à l'Assemblée nationale lors des élections législatives de 2013, le parti a décidé de boycotter les élections de 2020 en signe de contestation. Malgré sa popularité croissante et sa légitimité auprès de la population, le MRC est confronté à des pressions et des intimidations de la part du gouvernement en place. Les demandes de manifestations publiques introduites par ce parti d'opposition sont systématiquement rejetées.
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