Voici la liste des entreprises créées par Ahidjo mais fermées ou vendues par Paul Biya en 40 ans
A la veille de ses quatre décennies au pouvoir, le bilan du chef de l’Etat est jugé catastrophique par ses détracteurs.
Le 6 novembre 2022 marquera les 40 ans de pouvoir de Paul Biya. Premier ministre du premier président du pays Ahmadou Ahidjo, Paul Biya lui succède deux jours après sa démission, conformément à la Constitution. Mais après quatre décennies de règne, son bilan économique est jugé catastrophique par ses détracteurs qui dresse une liste d’entreprises vendues au franc symbolique ou fermées.
De l’agroalimentaire au transport, en passant par la communication à l’agriculture, ces entreprises exerçaient dans plusieurs domaines. Voici une liste non exhaustive de ces sociétés vendues ou fermées. La SOCAPALM avait été vendue au groupe Socfin et Bolloré. Ses repreneurs ont fait de cette structure, un sentier de l’esclavage moderne dénoncé par les médias nationaux et internationaux. Hevea-Cameroun (HEVECAM) vendue également à Socfin.
La Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (SEMRY) sauvée plusieurs fois de la faillite, vit aujourd’hui sous perfusion par le budget de l’État. Société sucrière du Cameroun (SOSUCAM) vendue aux Français. La Société de développement du blé du Cameroun (SODEBLE) détruite et fermée. La Société des tanneries et peausseries du Cameroun (STPC) fermée.
La Société camerounaise des engrais (SOCAME) fermée, au même titre qu’Ateliers graphiques du Cameroun (AGRACAM). Idem pour Cameroon Airlines (CAMAIR), Cameroon Shipping Lines (CAMSHIP), Cameroon Sugar Company (CAMSUCO), Centre national d’assistance aux petites et moyennes entreprises (CAPME). Cellulose du Cameroun (CELLUCAM), (CEP) Caisse d’épargne postale (CEP), Direction Générale des Grands Travaux (DGTC).
Dans le même ordre d’idées, on note également la faillite de la Mission de développement des cultures vivrières (MIDEVIV), Office National de Commercialisation des Produits de Base (ONCPB), Office national de participation au développement (ONPD), Régie Nationale des Chemins de Fer du Cameroun (REGIFERCAM), Société Camerounaise des Sacheries (SACHERIE), Société Camerounaise de Publication (SCP), Société d’Études pour le Développement de l’Afrique (SEDA).
Mais aussi la Société Nationale des Eaux du Cameroun (SNEC), Société Camerounaise du droit d’auteur (SOCADRA), Société de Développement de la Riziculture dans la plaine des M’Bo (SODERIM), SONAPOST, Société Nationale des Postes Société des Transports urbains du Cameroun (SOTUC), Fonds national du développement de l’industrie cinématographique (FODIC), Fonds National de Développement Rural (FONADER), Le Fonds de garantie pour la petite entreprise (FOGAPE), la Banque Camerounaise de Développement (BCD) Le Crédit Agricole du Cameroun (CAC), Fonds pour le développement et le financement des activités des Petites et moyennes entreprises (FONDECAM-PME).
A ce bilan, s’ajoutent de multiples crises sociopolitiques et sécuritaires depuis près d’une dizaine d’années. Notamment la crise politico- militaire dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest qui ont déjà causé des milliers de morts et plus d’un million de déplacés.
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