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Le REDHAC menace de traîner Le MINAT Paul Atanga Nji en justice.

Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale l’a indiqué ce mardi 10 mars 2020, au cours d’un point de presse à Douala, en réponse aux accusations du Ministre de l’Administration Territoriale, qui l’accuse d’avoir perçu de l’argent pour déstabiliser le Cameroun.

Les réactions continuent de tomber, à la suite des menaces du Ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, formulées le lundi 9 mars 2020, au cours d’un point de presse à Yaoundé, contre certaines ONG, qui selon lui, produisent des rapports erronés sur les forces de défense et de sécurité, dans le cadre de la crise en zone anglophone.


Parmi ces ONG, il a cité le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), qui aurait reçu, «plus de 5 milliards de Fcfa des réseaux occultes à l’intérieur et à l’extérieur du Cameroun, pour déstabiliser les institutions de la République», avait-il assené.

Une sortie qui a aussitôt suscité une réaction de l’ONG, laquelle a répliqué au cours d’un point de presse ce mardi 10 mars 2020 à Douala. Le REDHAC croit savoir que Paul Atanga Nji s’est trompé de cible.


«Ce membre du gouvernement comme du reste, ses autres collègues, se trompe de cible en se rendant ainsi coupable de déclarations mensongères, calomnieuses et outrageantes», a déclaré la Directrice Exécutive du REDHAC, Maximilienne Ngo Mbe.


Pour elle, l’organisation qu’elle dirige ne craint rien, de toutes les menaces proférées par le MINAT. Cependant, elle envisage de riposter au-delà de cette déclaration, en invitant Paul Atanga Nji à s’expliquer devant la loi.


«Monsieur Atanga Nji ne doit pas oublier qu’il est un justiciable, du reste comme nous tous, et que le REDHAC se réserve le droit de le trainer en justice en temps opportun, pour apporter les preuves de ses calomnies», poursuit Maximilienne Ngo Mbe.


La patronne du REDHAC n’a pas manqué de préciser que son organisation a régulièrement adressé ses rapports d’activités au MINAT, ramant ainsi à contre courant des allégations d’Atanga Nji, qui exige désormais d’avoir une copie des rapports des ONG sur les deux dernières années, dans un délai de 60 jours.

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