top of page

Paul Biya finira faible et déshonoré après son long combat avec Maurice Kamto

26 Janvier 2019, en plein carrefour Ndokoti à Douala, pour la première marche blanche, dans le cadre de la phase 1 du plan de résistance, Maurice Kamto, en compagnie de Penda Ekoka et d´Albert Dzongang, va déclarer sous forme de questionnement : « Regardez nous, vous croyez que j’ai l’air de quelqu’un qui s’amuse ?

La foule nombreuse, venue s’abreuver de ces premières paroles de la lutte, avait répondu « NOOOOOOOOOHH » avant de lui dire « Merci beaucoup Président ». Depuis cette date-là, cette question résonne dans la tête des Camerounais et en premier lieu dans la tête des membres du sérail et de ses associés qui avaient très bien compris le sens de cette question. D’où l’arrestation de Maurice Kamto dans les heures qui suivaient. Une arrestation inutile car la pression de cette estocade, sous forme de question, était d’une force intemporelle au point où chaque Camerounais, où qu’il se trouve, s’en ait saisi pour essayer d’y apporter, à sa manière, une réponse. Maurice Kamto, avec cette question, venait de sceller sa victoire à l’élection présidentielle de 2018. Un veto sur le holdup qui a décomplexé et galvanisé la résistance et la lutte des Camerounais à travers la planète. Les Camerounais et la communauté internationale ne s’amusent donc plus. Les petites ruses à deux balles et les menaces ridicules qui amusaient les Camerounais ne sont plus au goût du jour. La VRAIE parole s’est libérée pour tout le monde à cause de cette pression constante et personne n’est à l’abri, à commencer par lui-même et ses compatriotes amorphes: Maurice Kamto, tous les jours, mesure très bien la portée de son appel du 26 Janvier 2019. Les Camerounais et la communauté internationale l´ont tout simplement adopté et n´envisagent pas un abandon ou une quelconque fatigue de sa part. Poussé par cette force tranquille qui a bien patienté pendant 38 ans, Maurice Kamto imprime la pression pour ne pas succomber lui-même a un excès de pression. Son fameux « je ne vous abandonnerais pas » est une belle formule d’équilibre entre d’une part la puissante volonté du peuple Camerounais et d’autre part la folie destructrice qui s’est emparée du régime et qui peut faire imploser le Cameroun. Les Camerounais ne manquent plus l’occasion pour donner la voix et réclamer bruyamment les postes, l’électricité, les routes ou la sécurité. Ils ont carrément banalisé l’emprisonnement qui est devenu un catalyseur de leur combativité. Ils attendent impatiemment le mot d’ordre pour aller à la gare. La Diaspora camerounaise, version BAS, qui était la première à relever les données de ce baromètre dont l’aiguille s’affolait, avait immédiatement répondu à la question de Maurice Kamto. L’heure n’est plus à l’amusement. Et depuis, la fièvre n’est pas retombée. Cette diaspora, associé à la diaspora intellectuelle et les artistes, à travers tous les continents, vient de réserver à Maurice Kamto, une cérémonie de simulation d’une investiture grandiose que les Camerounais ont expérimenté à Douala et qu’ils souhaiteraient très vite finaliser à Yaoundé. Le 2eme président du Cameroun, Paul Biya est certainement celui qui est le plus impacté par cette pression de la victoire de Maurice Kamto. Jamais l’homme n’aura été aussi bousculé que ces derniers mois. Il a retrouvé la parole perdu depuis près de 37 ans. Le pauvre a investi tous les écrans avec Tweeter et Facebook, la télévision où il essaye de se faire entendre avec son fameux « DOYOU UNDESTANMI » sans oublier son grand « coming out » où après plus de 38 ans de tromperie, il s’est enfin présenté à Lyon pour faire son dernier compte rendu à son jeune Maitre. Ce n’est pas tout, l’homme du renouveau, qui n’a pas fait de campagne pour la présidentielle a dû sortir de sa tanière pour faire la campagne des municipales. Malheureusement pour lui, comme à la présidentielle, les petits partis ont gagné. Calibri Calibro a quant à lui fait vraiment fort. Ce fils du Cameroun s’est tout simplement saisi des clairons Français. C’était une vraie fanfare au salon de l’agriculture de Paris. C’est la première fois dans l’histoire de France que le président Français est interpelé dans le salons de l’agriculture pour un sujet autre qu’agricole ou écologique. Calibro a amené le président Français à parler de la diplomatie de la bergerie Française. Monsieur Macron, le président de la France, le Maitre de Paul Biya n’a pas pu résister à la pression. Très malin, il va simplement transférer (comme dirait Ouattara) la pression à la vieille génération. Le président de la France sera obligé d’expliquer, en plein salon de l’agriculture, en mondovision, comment il gère sa bergerie et quelle genre de friandise il offre à ses brebis galeuses pour ne pas merder dans tous les sens. Il ne va pas s’arrêter là, il va même répéter ce qu’avait dit le Président Maurice Kamto ce 26 Janvier 2019 : « Personne ne viendra vous libérer, ni la communauté Internationale, c’est nous même qui allons-nous libérer ». Beaucoup ont même pensé que Monsieur Macron appelait les Camerounais à l’insurrection. Les autres présidents, à travers l’Afrique, après avoir reçu Maurice Kamto à Addis Abeba, n’ont pas résisté à cette libération de la vraie parole. Les sorties de Paul Kagamé et Jerry Rawlings ont tout simplement installé des incidents diplomatiques latentes qui ne pourront être rétablis qu’avec le départ de Paul Biya. Le Président Alassane Ouattara est probablement celui qui a senti positivement cette pression salutaire. Mr Ouattara est un grand abonné de la France et il a très bien compris que la BAS a inscrit une lois virtuelle de bannissement des dictateurs en Europe. Une lois que tous les Africains de la diaspora sont en train de s’en approprier. Ce Monsieur n’est pas con comme l’autre. Il préfère respecter la constitution de la Cote d’Ivoire et aller à souhait quand il veut à Mougins. Le ministre des finances du Cameroun ne cesse, au jour le jour, sous l’effet de la pression, de découvrir des faux comptes bancaires, des morts salariés, des patriotes vivants en Europe et émargeant au Cameroun pendant que des fonctionnaires de Ngoa Nkélé touchent des Salaires de diplomates New-Yorkais. L’accouchement est parfois difficile car des 10 000 fraudeurs déjà détectés, le ministre n’a pas encore mis un seul nom sur un de ces honnêtes et heureux serviteurs du régime de Yaoundé. Les membres du RDPC, le parti de la flemme, sont très sensible à cette pression car, et cela est connu, la flemme sous la pression peut provoquer une explosion. Le RDPC, déjà en ébullition, est presque en rébellion généralisée et permanente. Un supplice qui, selon les membres même du parti, ne pourra s’achever qu’avec la chute de Paul Biya qui s’étiole en filigrane à l’horizon. L’armée Camerounaise est celle qui a eu la réaction la plus magistrale face à la pression. Leurs différents brebis galeuses (c’est comme cela que le régime de Yaoundé appelle nos valeureux militaires, une fois qu’il a décidé de les arrêter), traduit en justice sous la pression de la communauté internationale, ont tout simplement restitué la vérité : « Nous exécutons les ordres formels donnés par le chef des armés ». Du coup, les Camerounais ne savent plus le nom des militaires qui ont été arrêtés et toutes les audiences judiciaires sont à huis clos. Eh Oui ! une pression très forte peut très vite tourner au harakiri. Même le Président Banda Kani a fait son « coming out », expliquant qu’il n’avait jamais accepté l’argent pour soutenir le RDPC. Il n’aurait rendu ses armes qu’après avoir été emprisonné près de six fois par le régime de Yaoundé. Quelle résistant ! Seulement il est devenu un si grand supporter de Paul Biya que certains l’ont pris pour un membre du RDPC, le menaçant même de mort. Quelle gageure ! Maitre Momo, quant à lui, va littéralement se dégonfler sous l’effet de la pression. Il va expliquer aux Camerounais que « Zombiland » est le nom que les ministres utilisent pour désigner le pays Cameroun. Une dénomination qui l’aura décidé à effectuer les démarches pour aller rejoindre la BAS. Bien entendu s’il échappe aux griffes de ses collègues qui ne sont pas contant de cette révélation sur le Zombiland. Messanga Nyamding est déjà de nature bavard ou volubile. Ce qui fait que la pression de la victoire de Maurice Kamto n´a fait que amplifier ses cordes vocales. Muni de son immunité naturelle que lui confère le droit à la commisération universelle, Messanga s´est tout simplement lancé dans le terrorisme verbal en expliquant qu´il avait planté une bombe dans le camp du RMC, et cela en comparaison aux double attentat de Galim et de Bamenda. Un journaliste de la télévision Equinoxe qui en a eu marre des écumes de cette barbarie du régime, a du se lâcher sous l’effet de la pression pour remettre en place un trublion du régime qui se livrait en spectacle de charlatanisme alors que les Camerounais pleurent leurs morts. La légende raconte que le KO était technique. Le ministre Atanga Nji a tout simplement pété les plombs. Dépité par cette pression qui lui interdit désormais de se rendre à son domicile Américain, il délire et ne souhaite pas se noyer sans boire de l’eau. Il vient de déclarer tout simplement, sans prendre de gangs, la guerre à toute structure Camerounaise ayant des rapports avec les droits et les libertés des camerounais. Même ses amis de transparency internationale sont dans la tourmente, surtout maintenant que les élections, pardon le théâtre, sont terminés. Pendant ce temps, les forces de l’ordre (Police et Gendarmerie) ont déjà fait savoir à Atanga Nji que l’encadrement des marches ou des rassemblements des Camerounais font partie de leur mission de maintien de l’ordre. Au passage, ils ont désobéi à leur hiérarchie en refusant de réprimer toutes les marches de ces dernières semaines au Cameroun. En conclusion, comme vous pouvez le remarquer, la parole s’est libéré pour tout le monde et progressivement la situation du Cameroun qui ressemblait a une marre d’eau trouble infesté de crocodile vorace, est en train de se décanter. Avec cette pression, libératrice de la vraie parole, il est maintenant de plus en plus difficile dissimuler même le poisson le plus minuscule dans cette mare d’eau qui s’éclaircit. Ça va être difficile pour les supers nageurs en eau troubles ! « Restez prêts, restez mobilisés, nous allons les fatiguer avec la paix ». Voilà la nouvelle version qui accompagne désormais les ténors du RDPC qui comprennent très bien cette pression de la victoire du Président Maurice Kamto qui se déploie gentiment, silencieusement, sans violence apparente, doucement, mais avec une force, savamment calculée, comme un boa dans sa longue étreinte autour de sa proie.


Source: camerounweb.com

0 commentaire
originale.png
Newsletter: Déjà 3'000 inscrits!
Recevez chaque jour par email, les actus Camerinfos à ne pas manquer!
bottom of page