Un tournant majeur a été amorcé dans les relations entre la France et le Cameroun.

Suite au rejet de sa candidature à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, le professeur Maurice Kamto s’est exprimé dans une vidéo publiée sur sa page Facebook. L’opposant a livré une analyse cinglante, accusant le pouvoir en place et plusieurs institutions d’avoir œuvré à son exclusion.

Après l’invalidation de sa candidature à la présidentielle du 12 octobre 2025, Maurice Kamto s’est adressé à ses partisans dans un message fort. Dans une déclaration solennelle, l’opposant accuse directement le Conseil constitutionnel, la justice, ELECAM et le MINAT d’être à l’origine d’une « trahison sans états d’âme » envers le peuple.

Éliminé de la course, Maurice Kamto reste, selon le Secrétaire national à la Communication du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), toujours au cœur du débat politique. « Décidément ils ne peuvent pas vivre sans KAMTO! », lance Joseph Emmanuel Ateba, un brin satisfait de l’omniprésence de Maurice Kamto dans le débat politique malgré son élimination de la course au scrutin présidentiel.

L’affaire de vidéos compromettantes secoue la police nationale en profondeur. Le Commissaire Divisionnaire Josué Ossomo, ancien chef régional, est actuellement en détention, soupçonné d’être impliqué dans ce scandale avec six autres fonctionnaires. Une double enquête, administrative et pénale, a été ouverte, avec des sanctions disciplinaires imminentes.

Voilà la première fois que l'opposant Maurice Kamto, arrivé officiellement deuxième aux dernières élections présidentielles au Cameroun, prend la parole depuis le rejet de son recours par le Conseil constitutionnel, mardi 5 août 2025. Kamto ne pourra légalement pas concourir à la prochaine élection pour la présidence en octobre.

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