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Algérie-Cameroun, ou le rêve d’un retour en Coupe du Monde

Mardi 29 mars à Blida, l'Algérie, qui a remporté le match aller (1-0), reçoit le Cameroun pour l’épilogue de la campagne des qualifications pour le Mondial 2022. Si l’Algérie et le Cameroun ont participé au Mondial 2014 au Brésil, et raté l’édition 2018 en Russie, une seule des deux équipes verra le Qatar en novembre prochain.



Piégé à domicile par l'Algérie à l'aller (1-0), le Cameroun espère retrouver sa culture de la gagne pour renverser une situation compromise. Les Lions indomptables, comme les Fennecs, n’ont pas réussi à se qualifier pour le Mondial 2018 en Russie. Les deux équipes étaient au Brésil en 2014. À l’époque, Samuel Eto’o et ses coéquipiers avaient terminé à la quatrième place de leur groupe avec aucun point, alors que l’Algérie s’était hissée en huitième de finale.


« Il va falloir un commando du côté du Cameroun »


« Il faudrait marquer des buts ! Il va falloir résister à la pression du public très optimiste. La sympathie du peuple algérien est décuplée par la victoire au Cameroun. L’histoire voulait que les Algériens n’aient jamais gagné contre les Camerounais. Avec cette victoire, le public ne va douter de rien. Il va falloir un commando du côté du Cameroun. L’envie seule ne fera pas gagner. Aujourd’hui, l’Algérie est devant et le Cameroun va devoir revoir sa stratégie », explique à RFI l'ancien gardien des Lions Indomptables, Joseph-Antoine Bell. « C'est simple : comment ne pas y croire quand on a la chance de jouer un match qui peut vous emmener à la Coupe du monde. On a encore notre destin en mains », dit à l'AFP l'ex-attaquant des Lions indomptables, Benjamin Moukandjo.



Il y a trois mois, l’Algérie était hors sujet au Cameroun


Pour son premier match de sélectionneur, Rigobert Song, ancien capitaine aux 137 sélections, avait critiqué l'Algérie qui selon lui n’était pas « venue pour jouer ». Le sélectionneur algérien, Djamel Belmadi, était satisfait de son coup, avec son nouveau système à trois défenseurs. « Nous avons trouvé des solutions pour ce premier match, dit-il, mais il en reste un deuxième. Nous n'avons pas encore la qualification ».


« Ils ont fait ce qu’il fallait faire au match aller, analyse pour RFI Nordine Kourichi, ancien défenseur international algérien et adjoint de Vahid Halilhodzic à la tête de la sélection algérienne lors du Mondial 2014. L’Algérie a eu l’intelligence de bien défendre pour ne pas prendre de but. Il ne faut pas oublier qu’il y a trois mois, l’Algérie était hors sujet. C’est une belle raison d’espérer. Mais ce n’est pas parce que l’on a gagné à l’aller, qu’il ne faudra pas faire attention à sa défense. Il va falloir attaquer et jouer son jeu. Le Cameroun voudra joueur en contre-attaque. Le placement de la défense va être primordial. »


L’ancien joueur de Valenciennes, Bordeaux et Lille poursuit : « À Blida, on est chez nous. Mais ça ne veut pas dire qu’il ne faudra pas respecter le Cameroun. Il va falloir marquer des buts. Et je sais que le Cameroun va verrouiller. Je m’attends à une réaction de la part des Camerounais. C'est une équipe qui a une puissance athlétique énorme. De son côté, Djamel Belmadi a un discours vrai. Il est objectif, dit ce qu’il pense et sait parler à ses joueurs. Aujourd’hui, la gestion humaine est importante. »


Nordine Kourichi se méfie tout de même de Vincent Aboubakar, qui a montré toute sa valeur lors de la dernière CAN avec huit buts, dont un doublé lors de la petite finale face au Burkina Faso. Dans un stade de Blida archi-comble, les Verts doivent se méfier de l'orgueil des Lions Indomptables, qui visent à garder le record de participation d'un pays africain avec une huitième Coupe du monde.

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