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Franc CFA : de l’urgence d’un changement de cap face à l’iceberg

Dans les États de l’Uemoa, la monnaie commune reste un sujet de débats passionnés, et la menace de dislocation de la zone grandit. Face à ce péril, d’indispensables réformes sont à envisager, selon Mouhamadou Diop.



Dans un contexte de fragmentation idéologique et politique croissante en Afrique de l’Ouest, aucun État responsable ne peut s’accorder le luxe d’éluder la question de la monnaie, au risque de subir des événements hors de son contrôle, avec des conséquences économiques et sociales potentiellement désastreuses. Eu égard au cadre macroéconomique actuel, une sortie du franc CFA, précipitée ou pas, des pays de l’Alliance des États du Sahel ou de tout autre État de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), entrainera une reconfiguration inédite non encore étudiée.


Le débat général est forcément passionné dans la mesure où la monnaie affecte la vie de chaque citoyen. Les délibérations des économistes et des acteurs des marchés financiers devraient, elles, se focaliser sur la quête du système monétaire optimal pour l’activité économique, sans influence politique ou idéologique. Compte tenu des indicateurs macroéconomiques des États de l’Uemoa et du processus d’intégration, il est dangereux de faire la promotion d’une fragmentation monétaire. Celle-ci ne pourrait être plus bénéfique pour les économies, surtout sur les aspects de la monnaie qui me paraissent essentiels : la masse monétaire, le développement de marchés des capitaux et le financement des économies avec des risques maitrisés.


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