Internationale : Sophie Pétronin se confie après son retour controversé au Mali
- Par la Rédaction

- 12 nov. 2021
- 2 min de lecture
Sophie Pétronin s’explique pour la première fois depuis son retour polémique au Mali. Une semaine après la révélation de son retour dans le pays où elle a été retenue en otage entre 2016 et 2020, celle qui est aujourd’hui âgée de 76 ans s’est confiée à BFMTV.

Elle revient sur ses conditions de vie et sa prétendue conversion à l’islam pendant sa détention. « Tout le monde a proclamé que j’avais été convertie […] Moi, je n’ai jamais été convertie, OK ? Depuis 2002, au moment où ma fille est née, j’ai commencé à apprendre l’islam », affirme-t-elle. « Il est où le problème de ma conversion ? Je n’ai jamais été convertie de ma vie », insiste l’ancien otage.
Alors qu’un avis de recherche a été émis par la gendarmerie malienne le vendredi 29 octobre à son encontre, Sophie Pétronin a également souligné être en parfaite sécurité, sans préciser l’endroit où elle se trouve : « Là où je suis, je suis en sécurité, bien gardée, bien protégée, bien nourrie. Je mange bien, je bois bien, je dors bien. Je n’ai pas de problème », a-t-elle expliqué à nos confrères. « La France, c’est la France, avec ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses. Par contre le Mali est resté [comme il est, NDLR] et Dieu merci, wallah et grâce à Dieu », a dit celle qui a dirigé pendant des années une organisation d’aide à l’enfance avant son enlèvement le 24 décembre 2016, à Gao.
Sophie Pétronin « abasourdie » par les réactions
Plusieurs personnalités ont critiqué Sophie Pétronin depuis la nouvelle de son retour. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a dénoncé une « forme d’irresponsabilité » vis-à-vis de « sa sécurité », mais aussi vis-à-vis « de la sécurité de nos militaires ». Ces réactions ont affecté la principale intéressée.
« Elle est un peu abasourdie et je partage complètement cette impression-là, parce qu’on joue vraiment sur des amalgames. […] Ce qu’il faut comprendre, c’est que la situation à Bamako n’est pas la situation dans le nord du Mali. On fait l’amalgame entre une zone de guerre et une zone qui est sécurisée », a regretté Sébastien Chadaud-Pétronin, le fils de Sophie de Pétronin, auprès de BFMTV. « Ma mère est bien au Mali, elle se sent bien là-bas. Une personne doit pouvoir choisir où elle va passer les derniers moments de sa vie », a-t-il insisté.











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