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Maladie d’Alzheimer : des médicaments courants augmenteraient le risque

Une étude suggère que les médicaments couramment prescrits pour traiter les allergies, les nausées ou l’incontinence pourraient augmenter le risque de déclin cognitif, en particulier chez les personnes âgées.



Gare aux effets secondaires des médicaments ! Les anticholinergiques, prescrits notamment pour traiter l’incontinence urinaire, les bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO), les allergies saisonnières ou la dépression, pourraient augmenter le risque de démence chez les personnes âgées, y compris de la maladie d’Alzheimer.


Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont analysé les données de 688 personnes, de 74 ans en moyenne, qui ne présentaient pas de signes de problèmes cognitifs au début de l’étude. Près d’un tiers des participants prenaient des médicaments anticholinergiques. Ils ont passé des tests annuels pendant une période pouvant aller jusqu’à 10 ans.


47 % de risque supplémentaire de trouble cognitif

Les résultats montrent que ceux qui prenaient ces médicaments avaient 47 % plus de risque de déficience cognitive légère par rapport à ceux qui n’en prenaient aucun. La génétique joue également un rôle dans le développement de la maladie d’Alzheimer : les participants qui avaient des biomarqueurs d’Alzheimer dans leur fluide cérébrospinal au début de l’étude et qui prenaient des anticholinergiques étaient presque cinq fois plus susceptibles de présenter des signes de troubles cognitifs légers.


L’interaction s’expliquerait par le fait que les médicaments anticholinergiques "épuisent" les réserves d’acétylcholine du cerveau. Ce neurotransmetteur joue un rôle important dans le système nerveux central, où l'acétylcholine est impliquée dans la mémoire, et dans le système nerveux périphérique, notamment dans l'activité musculaire.

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