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«Mettons-nous au travail» : Boris Johnson ouvre le ban de la COP26

Joe Biden, Emmanuel Macron, Narendra Modi, le prince Charles et Boris Johnson, les dirigeants et représentants de dizaines de pays donnent le coup d'envoi de la COP26 à Glasgow. Cette conférence est la plus importante depuis les accords de Paris en 2015 et cette fois, il n'y a plus le choix, il faut agir. Pour l'instant, les objectifs des différents Etats représentent un aller simple pour le désastre, selon le secrétaire général des Nations unies. Et l'heure est à la dramatisation des enjeux.


La session plénière s'est ouverte en début d'après-midi avec des discours très attendus, à commencer par celui du Premier ministre britannique qui a ouvert le ban... au son d’un morceau écossais, joué par une musicienne sur scène. Hôte de cette COP26, Boris Johnson, a tenu un discours alarmiste, de véritable mise en garde : un échec des négociations déclencherait une colère « incontrôlable », a martelé Boris Johnson.

Le ton est donné : l’heure est à la dramatisation, alors que lui succède à la tribune le prince Charles -il remplace la reine Elisabeth II qui a annulé sa venue pour raisons de santé-. L'urgence d'agir est aussi au coeur des messages du message du président Emmanuel Macron -qui veut croire, lui, que rien n’est joué, que cette COP26 peut encore être un succès-, et de Joe Biden, qui signe avec son intervention le retour des États-Unis dans les négociations climatiques.


Mais cette COP26 s’ouvre sans le président du principal pollueur de la planète. Le Chinois Xi-Jinping n’a pas jugé utile de faire le déplacement, tout comme le Russe Vladimir Poutine ou le Brésilien Bolsonaro… Absent également le Turc Recep Tayyip Erdoğan. Une défection à la dernière minute : officiellement il n’est pas satisfait des mesures de sécurité prévues pour la venue de sa délégation.


Cette COP 26 commence sur une touche un peu amère : beaucoup auraient aimé que le sommet du G20 ces derniers jours soit l'occasion pour les pays riches et très pollueurs de prendre des engagements concrets pour le climat. Mais cela n'a pas été le cas. C'est un accord a minima qui a été conclu.


Source : rfi.fr



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