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Pourquoi l’économie russe a bien résisté au choc des sanctions

Dans son discours sur l’État de la nation le 21 février, Vladimir Poutine a vanté la résilience de l’économie russe. Comment expliquer cette étonnante performance ?

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La bonne tenue de l’économie russe est un vrai sujet de curiosité pour les économistes. Le FMI avait prédit son effondrement et il a finalement revu ses estimations à la hausse. La récession n’a été finalement que de 2,2% en 2022, selon le fonds et l’activité devrait repartir cette année à +0,3%. Si les sanctions n’ont pas encore tari les sources de financement de la guerre menée contre l’Ukraine, comme l'espéraient les Occidentaux, c’est d’abord parce que les plus pénalisantes - celles qui portent sur le pétrole - ont été trop tardives pour être efficaces en 2022. Elles ont nécessité des mois et des mois de négociations entre les 27.


Un délai qui a permis à Moscou de réorienter ses exportations vers la Chine et l’Inde


Et aussi de continuer à exporter vers l’Europe du gaz ou du pétrole jusqu’à la fin de l’année 2022. De la même façon, la Russie continue d’importer des biens en provenance d’Occident, malgré les sanctions, en passant par des pays tiers. En Arménie, Géorgie, et au Kirghizistan, la croissance a été dopée par ce commerce alternatif que ni Bruxelles ni Washington ne condamnent. L’isolement du système Swift de paiement international a également été en partie contourné grâce à l’agilité des banquiers russes et des intermédiaires financiers. La Banque centrale a aussi habilement défendu le rouble. Troisième source de résilience : les performances de l’agriculture portée par des récoltes record.


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