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Pourquoi le cinéma africain est à un tournant

Le temps d'une édition du Fespaco, Ouagadougou a plongé dans une ambiance de fête. Cela relève d'une tradition.


En effet, depuis plusieurs années, chaque édition de la biennale change quelque peu le visage de la capitale burkinabée : par-ci et par-là des rues marchandes qui ne désemplissent pas, des hôtels et restaurants qui débordent de clients tandis que le quartier général de l'événement, le siège du Festival, grouille de monde jusqu'à tard les nuits. Sans oublier ces longues files de cinéphiles devant les (quelques) salles obscures qui, les jours ordinaires, intéressent peu de gens…


Dans l'imaginaire de certains, c'est cet enthousiasme qui sert de baromètre de succès d'une édition de Fespaco comparée à une autre. Au-delà, c'est ainsi qu'est jaugé l'état de forme-même du 7e art africain. Justement : dans quel état se trouve le cinéma africain ? Quels sont les défis auxquels il fait face ? Quelles perspectives ? Des questions qui méritent d'être posées, alors que, d'après l'Unesco, l'industrie du cinéma pourrait créer 20 millions d'emplois en Afrique et générer 20 milliards de dollars de revenus par an.


Sous un chapiteau géant dressé dans l'enceinte de la cour du Fespaco, le Marché international du cinéma et de l'audiovisuel bat son plein. Des stands juxtaposés les uns aux autres abritent des expositions de différents pays africains participant au Festival ainsi que des structures nationales et internationales intervenant dans le 7e art ou dans l'audiovis [...] Lire la suite

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