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Présidentielle française: dans un meeting géant, Emmanuel Macron fustige les «extrémismes»

Le président-candidat Emmanuel Macron a appelé ce samedi 2 avril, lors d'un meeting géant au Paris La Défense Arena de Nanterre, à la « mobilisation générale » contre les « extrémismes » et le « grand rabougrissement ». Ceci face à la forte poussée dans les sondages de Marine Le Pen qui mène campagne sur le pouvoir d'achat.



Après un début de campagne a minima, Emmanuel Macron a donné son premier grand meeting à huit jours seulement de l'élection présidentielle. Il était temps. Car s'il est toujours donné en tête au premier tour, les intentions de vote en sa faveur s'effritent. Et les sondages ne le placent plus qu'à six points devant Marine Le Pen au second – 53% contre 47% pour la candidate d'extrême droite. De quoi inquiéter son entourage.


« C'est le combat du progrès contre le repli, le combat du patriotisme et de l'Europe contre les nationalistes. Les choix d'avril sont simples, au fond », a résumé Emmanuel Macron à la fin d'un discours de près de deux heures et demie devant 30 000 sympathisants brandissant des drapeaux français et européens au Paris La Défense Arena de Nanterre, la plus grande salle couverte d'Europe.


Entré tardivement en campagne, très occupé par la guerre en Ukraine et son mandat de président en exercice du Conseil de l'Union européenne, il a tenu à dissiper chez ses partisans un excès de confiance : « Ne croyez pas les sondages ou les commentateurs qui seraient formels, qui vous disent que (la défaite, NDLR) c'est impossible, impensable. Que l'élection est déjà jouée, que tout va bien se passer ».


Esquisse d’un front républicain


En plus de mobiliser ses sympathisants, qui pourraient être tentés par l'abstention, il a appelé au « dépassement politique », invitant « ceux de la social-démocratie au gaullisme, en passant par les écologistes qui ne [l']ont pas encore rejoint, à le faire ». Comme une première esquisse de « front républicain » face à l'extrême droite. Il a aussi mis l'accent sur deux domaines frappés de plein fouet par la pandémie de Covid-19, l'éducation, car « l'ascenseur social reste encore trop en panne », et la santé, un domaine « où nous devons aller plus loin ».


Emmanuel Macron est revenu sur ses promesses de baisse des impôts et de retour au plein emploi tout en défendant son projet de RSA conditionné à des heures d'activité. Il a de nouveau défendu le recul de l'âge de la retraite à 65 ans, une promesse également sous le feu des critiques. « Ne croyez pas ceux qui vous expliquent qu'ils feront la retraite à 60 ans ou à 62 ans, (..) et que tout ira bien, ce n'est pas », a-t-il martelé, visant clairement Marine Le Pen.

« Bon courage à ceux qui, face à la Russie, prônent le grand repli et bon courage à ceux qui, face au retour des empires et aux défis des temps, défendent le ‘grand rabougrissement’ », a-t-il lancé contre le leitmotiv du « grand remplacement » de l'autre candidat d'extrême droite Eric Zemmour.


source :rfi.fr

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