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REAL MADRID - MANCHESTER CITY (3-1, A.P.) - L'ANTISÈCHE : REAL MIRACLE, REAL MAGIQUE

LIGUE DES CHAMPIONS - La plus belle de toutes. En renversant Manchester City dans les toutes dernières minutes de la demi-finale retour, le Real Madrid a repoussé les frontières de l'irréel ce mercredi alors que plus personne n'y croyait. Pour la troisième fois consécutive, les Madrilènes ont signé un miracle. Mais est-ce encore un miracle ? Notre antisèche.


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LE JEU : LE CALME ET PUIS… L'OURAGAN

Bien longtemps, cette demi-finale fut l'exacte inverse du match aller. Parce que Manchester City a joué avec le frein à main et le Real Madrid n'a pas eu les espaces dont il raffole. Beaucoup de fautes, beaucoup d'erreurs techniques et très peu d'occasions franches : le Bernabeu s'est ennuyé dans une nuit qui a mis des plombes à s'embraser. Le Real a dominé mais City a marqué miraculeusement au cœur du temps fort madrilène.

Jamais le Real n'a semblé en mesure de relever la tête et les champions d'Angleterre ont eu deux occasions de faire le break. Ils les ont toutes ratées. Madrid s'est réveillé, Bernabeu a rugi, City s'est littéralement écroulé et cette demi-finale est entrée dans la légende de la Ligue des champions avec trois buts en six minutes. Démentiel.


LES JOUEURS : IMMENSE COURTOIS, FANTOMATIQUE DE BRUYNE

Trois parades, dont une capitale face à Grealish avant l'égalisation du Real Madrid : Courtois fut le grand bonhomme de la partie côté madrilène. Même si c'est l'entrée de Rodrygo, auteur d'un doublé, qui a fait basculer cette demi-finale. En retrait ce mercredi, Karim Benzema, passeur décisif pour Rodrygo, a tout de même scellé la qualification en transformant un penalty qu'il a lui-même provoqué. Et que dire de l'entrée d'Eduardo Camavinga qui a réveillé le milieu de terrain du Real.


Côté City, Kevin De Bruyne, coupable d'un déchet inhabituel, n'a jamais pris la mesure de cette demi-finale retour. Longtemps très costaud, Ruben Dias a complètement craqué sur le penalty concédé face à Karim Benzema. Bernardo Silva, incroyable de justesse durant 120 minutes, n'aura, lui, rien à se reprocher…


LE FACTEUR X : MENDY SAUVE LA PATRIE

87e minute, Grealish feinte Courtois et frappe dans le but grand ouvert. Alors que plus personne n'y croit côté Real, Ferland Mendy se jette et sauve la patrie d'un tacle désespéré. Deux minutes plus tard, Rodrygo égalise. Et si le doublé du Brésilien restera comme le fait saillant de cette demi-finale retour, il ne faudra jamais oublier ce sauvetage décisif de l'ancien joueur de l'Olympique Lyonnais.


LES STATS : 5 ET 10

Premier entraîneur à devenir champion dans les cinq grands championnats samedi, Carlo Ancelotti est devenu ce mercredi le premier coach à se qualifier pour sa cinquième finale de Ligue des champions. Légendaire.


Karim Benzema a marqué dix buts en phase à élimination directe de Ligue des Champions cette saison, seul Cristiano Ronaldo en 2016/17 a fait aussi bien sur une même édition.


LA QUESTION : LA PLUS BELLE DE TOUTES ?

Oui, oui, oui. Mille fois oui. On avait cru avoir tout vu face au PSG, puis Chelsea. Mais le Real Madrid a poussé l'irrationnel plus loin encore ce mercredi. Lors de ses trois matches retours, le Real a été éliminé 76 minutes face au PSG, 5 minutes face à Chelsea et 91 minutes face à Manchester City. Contre les Citizens, les Madrilènes ont été menés au score de la 2e minute du match aller jusqu'à la 91e du retour.


Et cette fois-ci, avant l'égalisation de Rodrygo, plus personne ne semblait y croire sauf Courtois et Mendy, auteurs de deux sauvetages capitaux. Le milieu légendaire, Kroos, Casemiro et Modric avait déjà laissé sa place. Les héros s'appellent Benzema et Courtois, bien sûr. Mais aussi Rodrygo et Camavinga, 21 et 19 ans. Peu importe le casting, cette saison, ils s'en sortiront toujours.

On appelle ça le poids de l'histoire, de l'héritage. L'ADN d'un club pas comme les autres. Le plus grand de tous. Manchester City est sans doute une meilleure équipe, il l'a d'ailleurs prouvé sur cette demi-finale. Mais il lui manque, comme au PSG, ce supplément d'âme, cette culture absolue de la gagne. Remonter une fois un score, ce peut être de la chance. Deux fois, un miracle. Trois fois, c'est une culture. La culture merengue.


Source: eurosport.fr


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