top of page

URGENT: le procès de Paul Chouta renvoyé pour la 27ème fois

Notre confrère Paul Chouta retourne en prison après sa comparution devant le juge ce jeudi 06 avril 2021. Le juge du tribunal de première instance de Yaoundé centre-administratif n'a pas rendu sa décision et a préféré renvoyer l'affaire pour la 27ème fois au 18 mai 2021.



A l’annonce du report, le bourreau de Paul Chouta, dame Calixthe Beyala, le "Grand prix du plagiat" n’a pas pu contenir sa joie. "Bisous à tous et bonne journée" a-t-elle écrit sur sa page Facebook.


Paul Chouta est incarcéré depuis près de deux ans à la prison centrale de Yaoundé pour une affaire de « diffamation » l’opposant à l’écrivaine franco-camerounaise Calixte Béyala.


Il faut rappeler que « Calixthe Beyala, le "Grand prix du plagiat" a annoncé que le journaliste Paul Chouta, qu'elle maintient en prison depuis 2 ans, sera condamné ce jour à 4 ou 5 ans d'emprisonnement. La Française Banganté- Eton est couchée dans la maison de son ex-mari à Pantin, mais donne des ordres à la justice BIYAMEROUNAISE », écrit Remy Ngono sur sa page Facebook.


Calixthe Beyala accuse les ministres de financer les activistes des réseaux sociaux


"J'apprends, consternée que des personnalités paient des blogueurs pour salir des personnes qui leur font ombrage, pour des raisons politiques etc..


Je trouve ce comportement décevant de la part d'une certaine élite politique qui use et abuse de cette stratégie pour se maintenir à des postes. Cette attitude démontre si besoin en était qu'il s'agit d'inconsistants, d'incompétents, d'être immoraux, malsains qui jettent ainsi leurs adversaires ou supposés tels en pâture.

S'il est vrai qu'on ne saurait confier le devenir d'un pays à ce type de personnes, il est également vrai que plus que ces blogueurs, ils méritent d'être poursuivis devant les juridictions partout dans le monde.


Il appartient aux adultes de protéger la jeunesse, de la guider vers des sentiers droits et lumineux... Et non de la pervertir, de lui apprendre à calomnier, à insulter et à aimer l'argent plus que la vérité, ce qui nous préoccupe aujourd'hui.


Être ministre n'est pas un métier, mais une fonction destinée à durer un laps de temps déterminé et non une éternité. Il n'est ni une entreprise ni une popstar qui serait obligée de faire sa publicité en utilisant les blogueur ou les journaux.


Les journaux se doivent d'être financé, obtenir des subventions de l'État pour garder leur indépendance, quel que soit le parti auxquels ils semblent appartenir."

0 commentaire
originale.png
Newsletter: Déjà 3'000 inscrits!
Recevez chaque jour par email, les actus Camerinfos à ne pas manquer!
bottom of page