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Coup de tonnerre au FDC : Passe d’armes entre Hiram Samuel Iyodi son « Yango », après la Présidentielle 2025

Le torchon brûle ouvertement entre Hiram Samuel Iyodi, candidat à l’élection présidentielle de 2025, et son désormais ex-parti, le Front des Démocrates Camerounais (FDC). Alors que les premières tendances du vote commencent à filtrer, la rupture est consommée. Telle une calebasse qui se brise, l’alliance politique vole en éclats sur fond d’accusations de « sabotage » et de « reniement ».

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Tout est parti d’une conférence de presse du FDC tenue ce lundi 13 octobre 2025. Le président national du parti, Denis Émilien Atangana, a fait une annonce fracassante : la fin unilatérale de la collaboration avec son propre candidat. Il a même porté des accusations d’une rare violence.


Atangana a en effet « violemment critiqué la campagne électorale menée par son propre candidat à la présidentielle », allant jusqu’à se moquer de lui. « On a plutôt fait le constat que notre candidat était en balade et en tourisme électoral », a-t-il déclaré, imputant à Samuel Hiram Iyodi la responsabilité de l’échec du parti. Le chef du FDC est même allé plus loin, soupçonnant Hiram Samuel Iyodi d’être venu « remplir une mission de sabotage » du parti.


La riposte cinglante du candidat Hiram Iyodi


La réponse du candidat Hiram Samuel Iyodi n’a pas tardé, sous forme de communiqué officiel, également daté du 13 octobre 2025. Il prend « acte de la conférence de presse tenue ce jour par la direction du Front des Démocrates Camerounais (FDC), annonçant unilatéralement la fin de notre collaboration politique ».

Le ton monte immédiatement. Hiram Iyodi dénonce « les méthodes, le ton et les termes indignes employés, au lendemain d’un scrutin historique, sans consultation ni respect des engagements et du travail accomplis ensemble ». Pour lui, le véritable désaccord est ailleurs, loin des accusations de « tourisme électoral ».


Selon le candidat, cette démarche « confirme une fois de plus le désaccord et la furie du Président du FDC qui, depuis plusieurs semaines, exerce une pression exacerbée pour pousser le Candidat à se rallier au régime. Ce à quoi nous avons opposé un refus ferme ». En d’autres termes, le lion Iyodi refuse de se coucher devant le pouvoir en place, contrairement à ce que son « Yango » exigeait. « Nous n’avons jamais trahi le FDC. Nous avons simplement refusé de trahir le Cameroun », assène-t-il, mettant en avant son « choix de la constance et de la cohérence ».

Il rappelle enfin que sa candidature « s’inscrit depuis plusieurs mois dans une dynamique plus large : celle d’un projet patriotique et populaire, bâti aux côtés de citoyens engagés, de mouvements indépendants, de leaders communautaires et d’alliés politiques sincères », citant notamment les efforts du MP3 et du MDP.


L’alternance en ligne de mire

Alors que les travaux des commissions départementales ont débuté, M. Iyodi confirme qu’il ne « constate et ne soutient pas la victoire du régime au pouvoir ».

L’affaire sonne comme le cri d’une nouvelle génération politique refusant l’ancienne cuisine politicienne. Tandis que Denis Émilien Atangana pourrait chercher à limiter la casse après un scrutin décevant, Hiram Iyodi s’affiche en martyr de la constance. Le candidat promet de « continuer d’agir, avec celles et ceux qui le souhaitent, pour préserver nos convictions, protéger la souveraineté du vote et préparer les prochaines échéances électorales ».

Une rupture spectaculaire qui montre à quel point les tensions sont vives dans l’opposition camerounaise au lendemain du vote. Les prochains jours diront si cet « éveil des consciences des nouvelles générations », comme le souhaite Hiram Samuel Iyodi, se transformera en force politique autonome.

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