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Personne ne peut gouverner cet immense pays sans l'apport des Bamilékés

L'écrivain autodidacte Ousmanou Magadji s'est penché sur l'approche de l'ex président Ahidjo et les Bamilékés. Que ce sera le Cameroun sans les Bamilékés? Il a relevé le rôle important que joue le peuple de l'Ouest dans la gestion de la chose publique en se basant sur les choix de Ahmadou Ahidjo.



<<...or personne ne peut gouverner cet immense pays sans l'apport des Bamilékés...>> Ahmadou Ahidjo, rapporté par Germaine Ahidjo.

Dans le contexte qui était le sien, et même aujourd'hui, cette assertion d'Ahidjo demeure d'actualité. Les Bamilékés étaient des vaillants et téméraires travailleurs qui dynamisaient l'économie de notre pays à l'époque et de nos jours encore.


Notre pays compte plus de 200 ethnies subdivisées des tribus et clans avec des cultures diverses et divergentes, nourrissant des antagonismes ancestraux parfois, en plus d'être culturellement et géographiquement éloignés les des autres. Bâtir un état, élever une Nation et un Peuple dans cette inextricable bouillantes de culture relevait de la gageure. Il fallait une connaissance globale culturelle, instinctives et primitives de ces Peuplades, en maîtriser les substilités pour les agencer au mieux et initier l'état, composer la Nation, former un Peuple. La réussite d'Ahidjo tient au fait qu'il savait manier pour son époque ces paramètres ethniques et avait maîtrise de la diversité psychologique naturelles et culturelles de ses Compatriotes.


Quand donc il estima avoir assez travaillé et qu'il décida de son propre chef remettre le pouvoir à un autre Camerounais, son son choix de ne pas céder le pouvoir à un Bamiléké avait sa raison d'être. Les Bamilékés étaient des utopiques et effarouchés nationalistes qui risquaient de compromettre les relations savamment tissés et sages avec les colons.


Aussi, avec le recul qu'il avait à l'époque, Ahidjo avait-il estimé qu'un Bulu, de nature soumis, malléable et convivial pouvais faire l'affaire, quoiqu'ils que les Bulus-Bétis ne s'entendaient déjà pas à l'époque avec les Bamilékés. Son choix se porta sur Biya, un collaborateur serviable, soumis et travailleur, malgré les réticences de son épouse Germaine. Dans son entendement, Ahidjo pensait pouvoir ''guider'' animé de bienveillance Biya, un Bulu malléable, ce qui n'aurait pas été forcément le cas s'il s'agissait d'un Bamiléké au nationalisme zélé parfois inconséquent.


Ahidjo avait fait le choix qui lui paraissait réfléchi, clairvoyant et mieux pour le Cameroun, son après règne et la postérité. Il n'avait sans doute pas le recul que nous pouvons nous nous prévaloir aujourd'hui. On connait la suite. On ne va pas refaire l'histoire. Songeons corriger ses effets contemporains néfastes et parfaire les bels acquis.

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