Rencontre Poutine-Zelensky : en proposant la Hongrie, Trump rappelle de mauvais souvenirs à l’Ukraine
- Par la Rédaction
- 20 août
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INTERNATIONAL - On prend les mêmes et on recommence ? Alors que la Maison Blanche pousse pour une rencontre Poutine-Zelensky, les Américains ont déjà un lieu d’accueil en tête… et il a tout pour déplaire aux Ukrainiens.

Alors qu’Emmanuel Macron propose Genève et Vladimir Poutine Moscou, le président américain et ses équipes semblent avoir un faible pour Budapest, la capitale hongroise.
Interrogée mardi 19 août sur le sujet, la porte-parole de la Maison Blanche n’a pas annoncé la position officielle de Washington, refusant de « confirmer ou infirmer des lieux » pour organiser le sommet. Mais d’après deux sources anonymes du site américain Politico, Budapest « apparaît comme le premier choix » de l’exécutif américain, et ce choix semble assez logique.
Comme le souligne franceinfo, le Premier ministre Viktor Orbán est un allié de Donald Trump qui aurait bien besoin d’une « opportunité de rebond » à quelques mois d’élections législatives où il est fragilisé. Si son pays appartient à l’UE et à l’Otan, l’autocrate reste un pro-Russe assumé au sein d ces organisations loin d’être russophiles. Budapest pourrait donc proposer une forme de terrain neutre… à un gros détail près.
Un texte qui actait la dénucléarisation de l’Ukraine
Pour les Ukrainiens, la capitale hongroise reste associée au très mauvais souvenir du Mémorandum de Budapest, signé le 5 décembre 1994 par les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie et l’Ukraine, trois ans après l’indépendance de cette dernière. Ce texte, rejoint plus tard par la Chine et la France, était censé garantir à Kiev une protection de ses frontières, tout comme l’accord que Donald Trump a promis à Volodymyr Zelensky en lui faisant miroiter des « garanties de sécurité ».
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